Attractivité : le dossier STX, symbole du mal français

STX

Le gouvernement a décidé de nationaliser temporairement STX France, en attendant de trouver un accord plus équilibré avec l'italien Fincantieri. Cette décision peut-elle nuire à l'attractivité de la France ?

Publié le 29-07-2017 par Fabien Piliu

Les gouvernements ont beau se succéder, la France est incorrigible. C'est du moins ce que doivent légitimement penser nos partenaires et concurrents commerciaux. Trois ans après l'épisode Yahoo-Dailymotion, l'exécutif s'immisce à nouveau dans un dossier industriel en bloquant la reprise du chantier STX France par l'italien Fincantieri.

Jeudi, le gouvernement a indiqué la nationalisation temporaire des chantiers navals STX France. Elle coûterait environ 80 millions d'euros à l'État, une somme prise en charge par l'Agence des Participations de l'État. Bruno le Maire, le ministre de l'Économie a indiqué l'État pourra "récupérer cette mise (...) dès que nous aurons trouvé une solution industrielle" avec l'Italie et le groupe Fincantieri, seul candidat à la reprise de STX France.

Pourtant, l'affaire semblait conclue. Le 3 janvier, le groupe de Trieste avait été choisi par le gouvernement de François Hollande pour reprendre STX France, la filiale française de STX, le groupe sud-coréen actuellement en grandes difficultés financières. Rappelons que l'Italien était le seul investisseur à se manifester...

Pour acquérir 66,6% du capital des chantiers de Saint-Nazaire, Fincantieri s'était engagé à débourser 79,5 millions d'euros. Cet accord a ensuite été renégocié pour que Fincantieri n'ait pas les pleins pouvoirs. L'Italien s'est contenté d'acquérir 48% des parts, sauf que, grâce aux 7% détenus par une fondation de Trieste, il avait le champ libre pour guider à sa guise l'entreprise.

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