Attaque terroriste en Nouvelle-Zélande : les réseaux sociaux pointés du doigts

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La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern attend des explications de Facebook et d'autres réseaux sociaux suite au carnage dans les mosquées de Christchurch, qui a fait 50 morts vendredi. En cause : leur manque de réactivité lors de la diffusion du massacre en direct sur Facebook, et pour empêcher le partage massif de l'attaque sur YouTube et Twitter, entre autres.

Publié le 17-03-2019 par Sylvain Rolland

Les réseaux sociaux n'ont pas été au point. C'est le constat de la Première ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, suite à l'attaque terroriste de vendredi dans les mosquées de la ville de Christchurch. La dirigeante a annoncé dimanche qu'elle attend des explications de la part de Facebook et des autres réseaux sociaux comme YouTube (qui appartient à Google) et Twitter.

Le terroriste a filmé son massacre en direct sur Facebook

Effectivement, l'extrémiste australien Brenton Tarrant a filmé et diffusé en direct sur Facebook le massacre, dans une vidéo où on le voit passer de victime en victime, tirant sur les blessés à bout portant alors qu'ils tentent de fuir. Le contenu a été partagé et dupliqué ensuite sur YouTube et Twitter notamment, qui ont eu toutes les peines du monde à maîtriser cette viralité.

Le groupe américain est parvenu à supprimer la vidéo de 17 minutes. Affirmant qu'il demeurait "des questions nécessitant des réponses" des géants de l'internet, Mme Ardern a précisé qu'elle avait été en contact avec la directrice des opérations de Facebook Sheryl Sandberg qui avait "reconnu ce qui s'était passé en Nouvelle-Zélande".

"Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour retirer ou obtenir que soient retirées certaines des images qui ont circulé dans la foulée de cette attaque terroriste", a déclaré Mme Ardern. "Mais au final, c'est à ces plateformes qu'il appartient de faciliter ces retraits". "Je crois qu'il demeure des questions nécessitant des réponses, a-t-

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