Assurance chômage : pourquoi Michel Barnier sera tenté de maintenir la réforme
Reportée pendant l'entre deux tours des élections législatives jusqu'à fin juillet puis jusqu'à fin octobre, la réforme de l'assurance chômage attend donc Michel Barnier qui devra prendre une décision rapidement. La droite, comme le patronat l'encouragent à durcir les droits des demandeurs d'emploi, quand la gauche et les syndicats eux, demandent sa suppression. L'enjeu financier va aussi peser dans la décision.
Publié le 11-09-2024 par Fanny Guinochet
Depuis son arrivée jeudi à Matignon, Michel Barnier a parlé de la justice fiscale, de la réforme des retraites, mais il n'a pas évoqué l'épineux dossier de la réforme de l'assurance chômage.
Reporté d'abord à fin juillet, le projet de durcir les droits des demandeurs d'emploi a finalement été repoussé, par décret, par l'ancien locataire de Matignon, Gabriel Attal, au 31 octobre. D'ici à fin octobre, le nouveau Premier ministre doit donc trancher : soit il laisse la réforme se mettre en place le 1er décembre, comme prévu initialement, soit il décide de l'abandonner, et d'opter pour un autre projet.
Mais dans ce cas, Michel Barnier devra alors relancer une négociation entre les partenaires sociaux pour fixer de nouvelles règles d'indemnisation. Et pour cause, selon la convention de l'Unédic, les précédentes sont arrivées à échéance le 30 juin dernier. Certes, elles ont été prolongées par décret, mais cette situation a vocation à être régularisée au plus vite.
Un choix social
Ouvrir une nouvelle négociation aurait la faveur des syndicats, tous hostiles au projet de réforme portée par le dernier gouvernement. De la CGT à la CFDT, en passant par FO ou la CFE-CGC, tous s'insurgent contre une énième réforme qu'ils jugent « injuste »et qui selon eux, « stigmatise les plus fragiles. »
Le projet présenté par Gabriel Attal au printemps dernier, prévoit, en effet, un durcissement des conditions d'indemnisation des dem
Lire la suiteLes dernières actualités
Publié le 13/10/2024 à 10:43:58
La tempête Kirk perd de sa forcePublié le 13/10/2024 à 10:43:53
Automobile : « La survie de la filière est en jeu » (Luc Chatel, président de la plateforme automobile)Publié le 13/10/2024 à 10:43:53
Jean-Yves Le Drian : « Il faut parler au Hezbollah »Publié le 13/10/2024 à 10:43:48
Le gouvernement déchiré par son budgetPublié le 13/10/2024 à 10:43:44
« Les atteintes à la laïcité reculent » (Anne Genetet, ministre de l’Éducation nationale)Publié le 13/10/2024 à 10:43:39
Laïcité : l’Éducation nationale en première lignePublié le 13/10/2024 à 10:43:39
Sondage exclusif : douche glacée sur l’ensemble de la classe politiquePublié le 13/10/2024 à 10:43:34
40 ans de l'Affaire Grégory : faux mystères, vraie fascinationPublié le 13/10/2024 à 10:43:27
François Civil : « Enfant, la scène me terrorisait »Publié le 12/10/2024 à 10:43:52
Boeing va sabrer près de 17.000 emploisPublié le 12/10/2024 à 10:43:52
L’agence de notation Fitch sonne l’alarme sur la dette de la FrancePublié le 12/10/2024 à 10:43:51
Les Chambres de commerce inquiètes des coupes budgétairesPublié le 12/10/2024 à 10:43:51
Budget 2025 : la cohérence des choix sur la transition écologique interrogePublié le 12/10/2024 à 10:43:38
Airbus distribue les bons et mauvais points sur les cadences de productionPublié le 12/10/2024 à 10:43:38
Taxes, impôts : le grand doute des députés sur les prévisions du gouvernementPublié le 12/10/2024 à 10:43:37
Budget 2025 : un saupoudrage d'économies sur le train de vie de l'EtatPublié le 12/10/2024 à 10:43:37
Budget 2025 : pourquoi Bercy rabote (encore) Ma Prime Rénov'Publié le 12/10/2024 à 10:43:36
Budget 2025 : les agriculteurs échappent à la cure d'austéritéPublié le 12/10/2024 à 10:43:26
Budget 2025 : « c’est un couperet extrêmement brutal qui tombe » pour les métropoles