Armement terrestre : et pourquoi pas un pactole à l'exportation? (3/3)

VBCI Nexter Systems

Avec l'appui du ministère de la Défense, l'industrie tricolore de l'armement terrestre négocie plusieurs gros contrats : en Inde, au Qatar, au Koweït et enfin au Royaume-Uni ainsi que dans les pays nordiques.

Publié le 20-07-2016 par Michel Cabirol

Après des années d'échecs et d'espoirs déçus l'industrie française de l'armement terrestre va-t-elle enfin décrocher le pactole à l'exportation? Indéniablement la roue peut tourner de façon favorable même si les espoirs peuvent encore et toujours être déçus. D'une part parce que de nouveaux matériels performants vont prochainement arriver dans l'armée de Terre et, d'autre part, le VBCI, à l'image du Rafale longtemps mis en échec à l'international, finira bien par convaincre un premier client à l'export. Enfin, la conjoncture internationale aujourd'hui très instable est porteuse pour les industriels de la filière.

"Les besoins en armements terrestres restent considérables et l'instabilité qui demeure aux portes de l'Union européenne ne fait que souligner l'importance de maintenir une industrie de l'armement terrestre dynamique et répondant aux besoins opérationnels et capacitaires de nos forces armées", confirme le directeur du domaine armement et économie de défense de l'Institut de recherche stratégique de l'école militaire (IRSEM), Christophe-Alexandre Paillard.

Prise de conscience de Nexter pour l'exportation

Nexter a enfin pris véritablement conscience de l'effort qu'il devait accomplir pour séduire les clients à l'international... même si les résultats ne sont pas encore à la hauteur des espoirs du groupe et de son nouveau PDG. Ce dernier pourrait profiter des premiers jalons posés par son prédécesseur, Philippe Burtin, qui avait commencé à orienter son groupe vers l'ex

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