Armement : l'Arabie Saoudite va-t-elle planter un poignard dans le dos de la France?

Le président François Hollande recevant le vice-prince héritier de l'Arabie saoudite, Mohamed Bin Salman, lundi 27 juin, au palais de l'Élysée.

La France va-t-elle perdre la flotte de l'Ouest en Arabie Saoudite, le dernier bastion qui lui était réservé. C'est possible. L'Arabie Saoudite pourrait préférer une offre de corvettes espagnoles.

Publié le 19-05-2017 par Michel Cabirol

La France va-t-elle être touchée, coulée en Arabie Saoudite? Pas sûr encore. Mais la visite du président américain Donald Trump à Ryad samedi pourrait définitivement couler les quelques rares ambitions françaises de vendre enfin du matériel militaires dans le royaume wahhabite. Les États-Unis visent la signature d'une série de contrats d'armement avec l'Arabie saoudite pour un coût total de plus de 100 milliards de dollars. La visite de Donald Trump à Riyad arrive en outre en pleine transition de pouvoir en France.

Et pourtant Paris a accordé un véritable blanc-seing à la politique internationale saoudienne lors du quinquennat de François Hollande. Trop et en pure perte semble-t-il malgré les promesses de contrats mirifiques promises à la France. Ryad n'a finalement jamais renvoyé l'ascenseur à Paris ou très peu. La diplomatie française, désormais dirigée par Jean-Yves Le Drian, qui n'a lui-même jamais été récompensé de ses efforts, devra en tirer très vite les leçons.

Bérézina en Arabie Saoudite?

Qu'est-ce qui est en jeu ? Des contrats jamais mis en vigueur par le ministre de la Défense, le prince Mohammed ben Salmane, et surtout le dernier "bastion tricolore" en Arabie Saoudite, la flotte de l'Ouest, qui était dévolue aux industriels français. Ryad s'apprête à accorder au chantier naval espagnol Navantia un contrat de cinq corvettes de type Avante 2200 armés de missiles MBDA (VL MICA et Exocet MM40 Block 3) d'un montant évalué à trois milliards d'euros. Un nouveau cadeau fa

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