Après les législatives, Les Républicains dans la tourmente

Lr veut une commission d'enquete sur l'attaque de nice

Avec 137 élus, Les Républicains (LR) et l'UDI sauvent les meubles à l'Assemblée nationale. Mais le parti LR est en réalité très divisé entre ceux qui veulent travailler avec la majorité présidentielle et une ligne dure qui veut camper dans l’opposition. Une situation qui pourrait conduire à la scission du parti.

Publié le 20-06-2017 par Jean-Christophe Chanut

La cause est entendue, le Président de la République disposera d'une large majorité à l'Assemblée nationale avec 350 élus La République en Marche (LREM) et MoDem. Il va pouvoir dérouler son programme, à commencer par son emblématique réforme du Code du travail dont il a fait une priorité. Dès le 28 juin, le projet de loi d'habilitation à recourir aux ordonnances sera présenté en Conseil des ministres. A cet égard, bien qu'il n'en ait pas besoin - la majorité absolue se situe à 289 sièges -, le gouvernement sait qu'il pourra compter sur une majorité encore plus large à l'Assemblée pour voter ce texte, notamment dans les rangs du parti Les Républicains.

Les Républicains, principale force d'opposition...

De fait, et cela va être tout l'enjeu des semaines à venir, le séisme provoqué par cette longue séquence électorale (primaires, présidentielle et législatives) va faire sacrément tanguer la droite et notamment le parti Les Républicains (LR). LR, UDI et divers droite ont obtenu 137 députés (113 LR et 18 UDI), sur le papier, ils constituent la première force d'opposition à la majorité macroniste, devant le PS et ses alliés- qui ont été laminés avec 44 élus - et la France Insoumise/PCF (27 députés). Quant au Front national, avec 8 élus, il ne pourra pas constituer un groupe parlementaire (il faut 15 députés), sauf à s'entendre avec des personnalités « indépendantes ». Incontestablement donc, LR est bien le parti dominant de l'opposition... Mais encore faut-il que la formation sauve

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