Après les États-Unis, Toys'R'Us envisage de licencier en France

Toys 'r' us va fermer 20% de ses magasins aux usa

Entre 200 et 250 licenciements sont prévus chez Toys'R'Us France en fonction des offres déposées pour la reprise de la filiale du géant américain de la distribution de jouets, selon les syndicats qui ont dénoncé mardi un projet de plan social "indécent".

Publié le 12-09-2018 par latribune.fr

Trois candidats à la reprise de Toys'R'Us, placé en redressement judiciaire en juillet, ont déposé une offre "globale" au tribunal de commerce d'Évry, rappellent les syndicats CFDT et CGT et les représentants du personnel dans un communiqué.

Il s'agit, avait indiqué vendredi Jean Charretteur, directeur général de la filiale française, de Pierre Mestre (groupe Orchestra, spécialisé dans la vente d'articles de puériculture et de prêt-à-porter pour enfants) ; de Jellej Jouets, une société en cours de création qui sera contrôlée à 90% par Cyrus Capital, un des fonds créanciers des entités américaines du groupe Toys'R'Us; et enfin de la société Financière Immobilière Bordelaise, un fonds d'investissement spécialisé dans l'immobilier commercial. Cette dernière est également intéressée par le groupe de distribution de jouets Ludendo (La Grande Récré), lui aussi en redressement judiciaire.

Lire aussi : Michel Ohayon veut reprendre Toys'R'Us et la Grande Récré


Aucune indemnité supra-légale prévue

Sur les "1.167 salariés" de Toys'R'Us France, les licenciements "s'échelonneraient entre 200 et 250, en fonction des offres", indiquent les syndicats.

Des "salariés condamnés", selon eux, car le projet de plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) présenté mardi est "indécent", avec un budget "dérisoire" envisagé pour financer les mesures d'accompagnement (aide à la formation, mobilité géographique, aide à la création d'entreprises...) de "1.000 euros par salarié", dénoncent-ils. Aucune indemnité

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