Après les dépenses des États, Christine Lagarde n'exclut pas une réforme du pacte de stabilité

Lagarde (bce): il est premature de discuter de la fin du pepp

La présidente de la BCE soutient l'idée d'une réforme du mécanisme chargé de veiller à la rigueur budgétaire des gouvernements nationaux au sein de l'Union. Mais le débat sur cet assouplissement des règles pourrait à nouveau mettre à jour les divergences entre Paris et Berlin.

Publié le 22-06-2021 par latribune.fr

Alors que l'Union européenne s'apprête à poursuivre les versements des 750 milliards de fonds sur les économies pour renflouer les Etats confrontés à la crise Covid-19, le débat sur les règles de stabilité financière refait surface. Suspendu jusqu'en 2023 pour laisser le temps aux Etats de financer les secteurs touchés, le Pacte de stabilité européen pourrait en effet être à nouveau révisé, vers un assouplissement. C'est ce qu'a laissé entendre la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, en plaisant lundi pour lui donner plus de "flexibilité", une fois que sa suspension pour cause de pandémie aura été levée.

Mis en place en 1997, à la veille de l'instauration de la monnaie unique deux ans plus tard, le Pacte de stabilité et de croissance (PSC) a été créé pour limiter les déficits excessifs des Etats. Tantôt assoupli en 2005, tantôt renforcé en 2010 avec le principe de "règle d'or budgétaire", la rigueur financière européenne est un débat politique générateur de divergences de points de vue.

La France est par exemple favorable au report de ses conditions pendant la période de la crise sanitaire. Le gouvernement d'Emmanuel Macron souhaite aussi une réforme de ce mécanisme de limitation des déficits publics nationaux (3% du PIB par an) et de la dette publique (60% du PIB). Ce que soutien également la Française à la tête de la Banque centrale européenne, mais que la chancellerie à Berlin, notamment par le parti conservateur d'Angela Merkel, voit d'un mauvai

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