Après avoir résilié le « contrat du siècle », l'Australie veut une « réinitialisation » de ses relations avec la France

Le pm australien en visite a paris la semaine prochaine

En septembre 2021, l'Australie a résilié un méga contrat de livraison de sous-marins français estimé au total à 56 milliards d'euros sur 50 ans expliquant vouloir « prendre un autre chemin ». Ce revirement avait provoqué la colère de Paris, Emmanuel Macron accusant le chef d'Etat australien d'avoir menti sur l'avenir de ce contrat. Dans cette optique, le chef du gouvernement australien se rendra en France la semaine prochaine, répondant à l'invitation d'Emmanuel Macron.

Publié le 24-06-2022 par latribune.fr

Il faut resserrer les liens. C'est du moins la volonté de l'Australie dont le Premier ministre, Anthony Albanese, a déclaré, jeudi soir, qu'une « réinitialisation » des relations entre les deux pays était nécessaire. « Il est important que cette réinitialisation ait lieu », a-t-il insisté lors d'un entretien à la chaîne nationale ABC, ajoutant que « nous devons repartir de zéro et nous avons déjà eu des conversations constructives ».

La relation entre Paris et Canberra a été nettement entachée par le conflit diplomatique et financier déclenché par la rupture par l'Australie d'un méga contrat de livraison de sous-marins français. En septembre 2021, le pays a résilié « le contrat du siècle », nom donné à cette commande, signée en 2019 et qui reposait sur douze sous-marins développés et conçus par Naval Group dans le cadre du programme de classe océanique « Future Submarine Program ». Elle était estimée à 56 milliards d'euros sur 50 ans. Canberra avait préféré construire des sous-marins à propulsion nucléaire à l'aide de technologies américaines et britanniques.

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« Un changement de besoin »

À l'époque, le Premier ministre australien avait justifié la décision « de ne pas continuer avec les sous-marins de classe Attack et de prendre un autre chemin » comme un « changement de besoin » mais pas un « changement d'avis », soulignant qu'elle était motivée par l'évolution d

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