Plus de 50 organisations mondiales - Amnesty International, Center for Digital Democracy, Free Media Movement (FMM), Media Watch... - ont adressé une lettre ouverte à Google. Pourquoi ? Afin que le géant américain prenne des mesures contre les « bloatwares », ces logiciels qui requièrent un espace disque conséquent et qui posent problème en matière de protection de la vie privée.

Des utilisateurs dans le flou

Pour les organisations signataires de la lettre adressée à Google, « ces applications préinstallées peuvent avoir des autorisations du fabricant qui les laissent fonctionner en dehors du modèle de sécurité Android. Ces autorisations peuvent être définies par l'application - y compris l'accès au micro, à l'appareil photo et à la localisation - sans déclencher les alertes de sécurité standard d'Android. Les utilisateurs n'ont donc pas connaissance de ces intrusions graves ». Étude à l'appui, les organisations demandent à Google de se montrer plus exigeant ou encore de permettre aux utilisateurs de désinstaller ces fameuses applications. « La situation est devenue un danger pour la vie privée et même [pour] la sécurité des utilisateurs en raison d'un abus des autorisations ou de mauvaises pratiques d'ingénierie logicielle qui introduisent des vulnérabilités et des backdoors dangereuses. »