D'après les révélations de Nikkei, l'entreprise californienne aurait pris contact avec des fournisseurs, dont Foxconn ou Goertek, afin d'estimer le coût de ce déplacement. Parmi les points de chutes envisagés se trouveraient le Mexique, l'Inde - où Apple pourrait déplacer jusqu'à 7 % de sa production d'Iphone d'après Wedbush Securities - le Vietnam, l'Indonésie ou la Malaisie. Le but serait de réduire sa dépendance au marché chinois, selon l'agence. Toutefois, la région « Grande Chine », qui comprends Hong-Kong, Taïwan et la Chine continentale, représentait 20 % des ventes nettes totales de l'entreprise en 2018.

L'impact des tensions commerciales

C'est l'état électrique des relations commerciales entre la Chine et les États-Unis qui auraient amené le souci de diversification d'Apple, explique le journal. L'agence de notation financière Fitch avait évoqué les risques pour des entreprises américaines dans le cadre d'une riposte au moratoire des États-Unis sur Huawei. Différentes sources ont également rapporté au Nikkei que, même dans le cas d'un accord entre les deux pays, Apple ne reviendrait pas sur son changement de stratégie.

Un mouvement qui pourrait s'éterniser

La Chine, zone de production historique de la marque, compte quelques cinq millions d'emplois reliés à la marque californienne. Directement, l'entreprise emploie 10 000 salariés. L'agence de presse Nikkei souligne par ailleurs que la région pourrait rester un hub important pour Apple, cette restructuration pouvant prendre jusqu'à dix-huit mois selon ses sources.