Altice France se sépare de libération
La holding a partagé jeudi son plan concernant l'avenir du quotidien Libération. Le titre deviendra cette année une société à but non-lucratif.
Publié le 15-05-2020 par Alexandra Nuiry
Dans le portefeuille d'Altice France figurent notamment BFM TV, RMC, et deux titres papiers. En plus de L'Express, Altice est propriétaire de Libération depuis 2014, après un investissement de 18 millions d'euros. Mais la société a décidé jeudi de s'en séparer. En créant 'un fonds de dotation pour une presse indépendante', elle va permettre l'acquisition du journal dans les mois à venir à la société Presse Indépendante SAS. Une organisation similaire à celle adoptée par Mediapart, en 2019.
Par ailleurs, Altice a déclaré, dans un courrier interne consulté par l'AFP, qu'elle aiderait le journal à rembourser ses dettes à travers le fond et lui fournirait une somme suffisante pour assurer son fonctionnement. La holding affirme que cette nouvelle organisation garantira au journal sa 'totale indépendance éditoriale, économique et financière'.
Une présentation insuffisante
Dans son courrier, Altice ajoute que le projet sera 'présenté aux instances représentatives du personnel' avant d'enclencher la cession. Si les salariés de Libération, dans un communiqué publié sur Twitter jeudi, ont salué le projet, ils en condamnent l'annonce. Ils parlent d'une décision communiquée 'de façon inattendue et non concertée' alors que la pandémie ne leur permet pas de se rendre sur place.
Leur communiqué parle d'une présentation 'succincte', ne comportant pas assez de gages sur le long-terme. Les salariés demandent ainsi des 'garanties juridiques, financières et sociales' et 'une association en toute transparence' des équipes à l'instauration et la gestion de cette structure.
Les dernières actualités
Publié le 19/04/2024 à 10:43:33
Sans nouvelle aide américaine, l’Ukraine pourrait perdre la guerre contre la Russie d'ici à la fin de l'année, alerte la CIAPublié le 19/04/2024 à 10:43:32
Les 5 infos business à retenir ce vendredi matin (Iran-Israël, pétrole, assurance chômage, Ukraine)Publié le 19/04/2024 à 10:43:32
Pétrole : les cours grimpent après les explosions en IranPublié le 19/04/2024 à 10:43:31
Pour réformer l’assurance chômage, Gabriel Attal veut durcir les règlesPublié le 19/04/2024 à 10:43:22
Llama 3 : Meta donne un avant-goût de sa nouvelle puissance de feu dans l'IAPublié le 19/04/2024 à 10:43:22
Pacte Vert, fiscalité... au Medef, les candidats aux européennes s'écharpentPublié le 19/04/2024 à 10:43:17
Assurances : excédés par les prélèvements bancaires abusifs, les victimes de la Sfam (groupe Indexia) font entendre leur voix au siègePublié le 19/04/2024 à 10:43:17
Plan d'urbanisme à Paris : les professionnels dénoncent « une aberration », le premier adjoint d'Hidalgo leur répondPublié le 19/04/2024 à 10:43:09
Ukraine : « L'outil numérique est une arme pour garder le lien avec les citoyens » (Kostiantyn Koshelenko, vice-ministre de la transformation digitale)Publié le 18/04/2024 à 10:52:48
Prix Tech for Future 2024 : Koraï crée de l'emploi en restaurant les coraux abîmés de l'océanPublié le 18/04/2024 à 10:43:34
Easyjet vise un été record... malgré un hiver toujours dans le rougePublié le 18/04/2024 à 10:43:34
Voitures électriques: les ventes toujours à la peine en EuropePublié le 18/04/2024 à 10:43:33
Les 5 infos business à retenir ce jeudi matin (Boeing, relocalisations, Ukraine, Duralex, Nasa)Publié le 18/04/2024 à 10:43:29
Sécurité des Boeing : les témoignages glaçants d’anciens employés au Sénat américainPublié le 18/04/2024 à 10:43:24
Industrie : les relocalisations s'accélèrent en Europe et aux Etats-UnisPublié le 18/04/2024 à 10:43:20
En grande difficulté financière, le verrier Duralex cherche un repreneurPublié le 18/04/2024 à 10:43:15
Meta (Facebook, Instagram) laisse la propagande pro-russe proliférer auprès de millions de Français, révèle une ONGPublié le 18/04/2024 à 10:43:14
L’industrie des télécoms accentue sa pression sur Bruxelles pour un changement de régulationPublié le 18/04/2024 à 10:43:14
Immobilier : un mauvais diagnostic énergétique (DPE) peut plomber le prix d'un bien de plus de 15%