Un chiffre d'affaires en hausse de 6 %

Voilà une année 2018 qui commence sous le signe du dynamisme pour Alstom ! Alors que le groupe français spécialisé dans le secteur des transports, principalement ferroviaires, vient tout juste de recevoir une commande estimée à 100 millions d'euros pour livrer de nouveaux trains à deux régions françaises, il a aujourd'hui profité d'un point d'activité trimestriel pour dresser un état des lieux de sa bonne situation, et ainsi confirmer les objectifs fixés pour 2020. Concrètement, pour son troisième trimestre décalé 2017-2018, Alstom, autrefois connu sous le nom d'Als-Thom, a affiché un chiffre d'affaires en progression de 6 %, pour atteindre 1,761 milliard d'euros, contre 1 milliard à la même période l'an passé.

Grâce à cette belle performance, sur l'ensemble des neuf premiers mois de cet exercice décalé, le constructeur ferroviaire, qui fête ses 90 ans d'existence cette année, affiche également une hausse de 6 % de son chiffre d'affaires global, qui atteint 5,517 milliards d'euros. Dans cette logique, la firme française n'émet aucun doute sur son aptitude à atteindre ses objectifs 2020, à savoir une croissance organique du chiffre d'affaires de 5 % par an ainsi qu'une marge d'exploitation à 7 %.

Le rapprochement avec Siemens se poursuit

En parallèle de cette annonce et après avoir indiqué que son carnet de commandes atteignait un montant de 32,8 milliards d'euros au 31 décembre 2017, le groupe actuellement dirigé par Henri Poupart Lafarge a tenu à faire savoir que son rapprochement avec Siemens Mobility avançait progressivement, avec une conclusion de l'opération espérée pour la fin de l'année 2018. Plus précisément, alors que Siemens a d'ores et déjà engagé la séparation de sa division Mobility, la signature des documents contractuels devrait avoir lieu « au premier trimestre de l'année 2018 », a indiqué celui qui a affiché un chiffre d'affaires de 7,3 milliards d'euros lors de son exercice décalé 2016-2017.

Pour rappel, c'est en septembre dernier que les deux firmes avaient signé un protocole d'accord en vue d'une fusion, en nourrissant l'ambition de « créer un champion européen de la mobilité », comme l'avait révélé le communiqué diffusé à l'époque.