Cela se jouerait entre Alstom et Hitachi. En effet, selon plusieurs médias, le groupe canadien Bombardier aurait discuté avec ces derniers afin de mettre en place une sorte d'alliance pour contrer le chinois CRRC, un concurrent sérieux.

Pas de fusion mais un rachat

L'opération consisterait non pas en une fusion mais bel et bien en un rachat des activités ferroviaires de Bombardier par Alstom, spécialiste des infrastructures de transports. Ainsi, si le projet voit le jour, Alstom absorbera la branche ferroviaire de Bombardier tandis qu'Henri Poupart-Lafarge (PDG) restera à la tête de cette nouvelle entreprise. Ce n'est pas la première fois qu'une alliance entre Bombardier et Alstom est évoquée par les médias. En 2019, plusieurs analystes avaient parié sur un rapprochement des deux géants concurrents notamment de Siemens. Si pour Alstom il s'agit d'une occasion en or, pour les salariés et syndicats, diverses questions se posent notamment concernant les emplois. En 2019, Henri Poupart-Lafarge avait indiqué, dans un entretien accordé à L'Usine Nouvelle, que le groupe disposait alors d'une trésorerie de 2,6 milliards d'euros. « Cet argent nous permet d'envisager des acquisitions ciblées pour compléter nos gammes de technologies, ou ponctuellement sur un marché donné. Je pense à des entreprises spécialisées. » Comme Bombardier, par exemple ?