Des revenus en hausse de 14 %

Alors que les actionnaires du groupe viennent tout juste d'approuver la fusion avec Siemens à une écrasante majorité, une autre actualité vient aujourd'hui placer Alstom sur le devant de la scène médiatique. Le groupe français spécialisé dans l'équipement des trains, tramways et métros vient de présenter le bilan du premier trimestre de son exercice décalé 2018/2019, marqué par une nette augmentation de son chiffre d'affaires. En pratique, celui-ci a connu une augmentation de 14 % pour atteindre 2,017 milliards d'euros.

À périmètre et taux de change constants, les revenus ont même progressé de 17 % entre avril et juin. Grâce à cette belle performance, Alstom, précédemment connu sous le nom d'Als-Thom ou de Gec-Alsthom, a pu confirmer ses perspectives pour l'ensemble de l'exercice annuel débuté. Le groupe français entend atteindre 8 milliards de ventes au total et une marge d'exploitation allant « jusqu'à 7 % », comme le révèle le communiqué diffusé ce jour.

De belles commandes et de beaux projets

Ce qui a notamment permis à l'équipementier ferroviaire de réaliser un très bon premier trimestre et ce qui lui permet donc d'être confiant pour les mois à venir, c'est le fait qu'Alstom a enregistré 2,6 milliards d'euros de commandes sur la période contre 1,9 milliard d'euros à la même période l'an passé. Parmi les commandes remportées, Alstom, qui a pour ambition de se positionner en tant que leader de la transition globale de la mobilité durable, s'est dit particulièrement fier d'avoir gagné « le système complet de métro léger sans conducteur pour Montréal », qui devrait constituer l'un des principaux projets de système urbain pour l'année 2018.

En parallèle de cela, le groupe fondé en 1928 et actuellement dirigé par Henri Poupart-Lafarge a aussi annoncé hier la signature d'une alliance avec le fabricant français de batteries Forsee Power, en vue d'équiper les bus électriques Aptis dont la livraison est prévue pour l'an prochain.