Airbus Helicopters inaugure son usine chinoise

Airbus Helicopters inaugure son usine chinoise

Airbus Helicopters a lancé ce week-end la construction de sa première usine de production d'hélicoptères en Chine.

Publié le 28-05-2017 par Bertrand Dampierre

Inauguration samedi

 

Airbus Helicopters a annoncé hier soir l'inauguration du chantier de sa nouvelle usine, la première usine d'hélicoptères que le leader mondial des appareils civils implante en Chine. Située dans l'est du pays, dans la ville portuaire de Qingdao, elle devrait entrer en fonction en 2019 et livrer ses premières commandes en milieu d'année.

Cette usine est également la première usine d'un fabriquant d'hélicoptères étranger sur le sol chinois et la seconde créée par le groupe Airbus, après la ligne d'assemblage de Tianjin, inaugurée en 2008 et spécialisée dans les appareils court et moyen-courriers de l'avionneur européen.

Suite à une visite officielle d'Angela Merkel en 2015, Airbus Helicopters avait signé avec le gouvernement chinois une lettre d'intention portant sur la production d'une centaine d'hélicoptères civils pour un consortium chinois. Cette usine va permettre d'honorer cette commande et devrait en permettre de nombreuses autres.


Le groupe mise sur la Chine

 

Dans un contexte de marasme pour les hélicoptères civils, l'hélicoptériste européen mise sur la Chine pour regonfler son carnet de commandes. En effet, la Chine constitue de toute évidence un marché à potentiel colossal. Depuis l'an dernier, elle est déjà devenue le premier marché mondial pour Airbus Helicopters, avec 48 appareils vendus.

La Chine dispose actuellement d'un parc de seulement 800 appareils, alors que l'Europe, par exemple, en compte 8 000. L'armée contrôlant l'espace aérien, il est pour l'instant difficile de vendre des hélicoptères civils, mais la règlementation concernant les appareils destinés aux forces de police, aux hôpitaux ou à la sécurité civile ont déjà commencé à s'assouplir.

De la même façon, le manque d'infrastructures est devenu un souci pour les pouvoirs publics chinois, qui souhaitent combler leur retard en héliports. Autant d'éléments favorables pour le constructeur français d'hélicoptères.

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