Une flotte mondiale évaluée à 39.490 avions d'ici 2041

La crise sanitaire a plongé le secteur aérien dans le chaos pendant de longs mois. Et si le trafic reprend, la convalescence s'annonce encore longue pour de nombreuses compagnies à travers le monde. Pourtant, si l'on en croit les chiffres avancés par Airbus, la pandémie de Covid-19 devrait n'avoir aucun impact sur le besoin d'appareils neufs. Dans ses prévisions de marché, l'avionneur européen indique que le besoin est évalué à 39.490 avions passagers et avions cargo neufs d'ici 2041, portant ainsi la flotte mondiale à 46.930 appareils, contre 22.880 en 2020. Une estimation qui correspond à celle formulée en novembre 2021 par Airbus qui tablait alors sur 39.020 avions neufs. Même si l'avionneur a revu la croissance annuelle moyenne du trafic à la baisse. Les projections d'Airbus sont similaires à celles de son concurrent américain Boeing qui se montre toutefois encore plus optimiste, estimant un besoin de 43.610 nouvelles livraisons.

Des avions moins gourmands en kérosène

Si le retour du trafic aérien à son niveau d'avant la pandémie n'est pas attendu avant 2023 ou 2025, l'augmentation du trafic est responsable de 60 % de ces nouvelles livraisons, soit près de 24.000 avions. Les 40 % restants, soit environ 15.000 appareils, sont destinés à remplacer les avions en service par des appareils plus écologiques et moins gourmands en carburant. Alors que le secteur aérien s'est à engagé à 'zéro émission nette' de CO2 à l'horizon 2050, ces appareils nouvelle génération permettent de faire baisser de 15 à 20 % la consommation de kérosène  et donc les émissions de CO2.