Le succès d'un modèle

AirBnb et Uber, deux entreprises nées au tournant des années 2010, ont connu une croissance exponentielle. Plébiscitées par les consommateurs, ces plateformes font néanmoins l'objet de nombreuses critiques. Leur apparition a bouleversé le fonctionnement de plusieurs secteurs d'activité, notamment l'hôtellerie, mais également créé des situations complexes sur le plan juridique. Leur entrée en bourse, qui coïncidera également avec celle de Lyft, le concurrent d'Uber aux États-Unis, marque pourtant une étape supplémentaire de leur expansion et succès de leur modèle, basé sur la mise en relation entre acheteurs et vendeurs.

Des sommes colossales en jeu

Lyft a été le premier a annoncé officiellement son entrée en bourse la semaine dernière, révélant un projet d'IPO (« initial public offering ») avec une valorisation autour de 15 milliards de dollars. Si Uber n'a pas encore officiellement communiqué sur ses ambitions, elles pourraient atteindre 120 milliards de dollars en cas d'IPO sur l'année 2019. Reuters avait révélé en septembre dernier que Goldman Sachs et Morgan Stanley étaient en première ligne dans cette IPO. Rentable pour la deuxième année consécutive, AirBnb a de son côté évoqué une possible IPO lors de l'annonce de ses chiffres en janvier, même si rien n'a pour le moment été officialisé.