Un groupe objet de polémiques

Créée en Allemagne à la fin du XIXe siècle, l'Allemand Bahlsen a su se faire une place sur le très convoité marché mondial du biscuit, aux côtés de géants tels que Mondelez International, Britannia Industries Ltd, Nestlé, ou encore Kellogg's. Mais le groupe qui a racheté la biscuiterie Saint-Michel en 1996 pour en faire sa filiale française a, par le passé été l'objet de controverses, notamment pour avoir eu recours à des travailleurs forcés à l'époque nazie...  Fait minimisé en 2020 par Verena Bahlsen, la"Chief Mission Officer" du groupe, et arrière-petite-fille d'Hermann Bahlsen, le fondateur. Ce ne fut probablement qu'un épisode parmi d'autres, mais ladite petite fille, âgée de 29 ans, vient d'annoncer son retrait du groupe, suite à « des crises de panique et de larmes lors de réunions professionnelles ». 

Méa Culpa et problèmes de santé mentale

C'est via son compte LinkedIn que Verena Bahlsen a annoncé son départ du groupe familial : "J'ai parfois été méchante, ou impatiente, j'ai interrompu les gens alors que j'aurais dû écouter, ou j'ai été froide et dure alors que j'aurais dû rester douce" concédait -elle. Mais elle y décrivait aussi, émue, ses problèmes de santé mentale au travail. "Je me suis retrouvée à faire une crise de panique au milieu d'un champ de blé allemand avec notre PDG [ ] j'ai pleuré dans de nombreuses réunions" confiait-elle ainsi également.