Affaire Huawei : la Chine sort les griffes

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Alors que, sur fond de soupçons d'espionnage, de nombreux pays, dont la France, prennent des mesures pour interdire ou limiter le déploiement d'équipements du géant chinois des télécoms sur leurs territoires, Pékin monte au créneau pour défendre le groupe, et se montre de plus en plus menaçant.

Publié le 29-01-2019 par Pierre Manière

Le gouvernement chinois ne fait plus dans la dentelle, et n'hésite plus à se montrer menaçant. Depuis plusieurs mois, Huawei est dans l'oeil du cyclone. Spécialiste et leader des équipements télécoms, le géant chinois s'est fait bannir de plusieurs pays, sur fond de soupçons d'espionnage pour le compte de Pékin. Dans le sillage des États-Unis, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Japon ont décidé de le chasser de leurs juteux marchés des réseaux 5G, la prochaine génération de communication mobile.

Sur le Vieux Continent, plusieurs pays songent à faire de même. Mais plutôt que d'exclure officiellement ce fleuron chinois des nouvelles technologies, certains privilégient, comme la France et l'Allemagne, un renforcement des mesures de sécurité et de contrôle des équipements télécoms.


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Ces interdictions et dispositifs visant à limiter Huawei suscitent la colère de Pékin. Depuis le début de l'affaire, le gouvernement chinois ne ménage pas ses efforts pour défendre le groupe. Ce lundi 28 janvier, Zhang Ming, l'ambassadeur chinois auprès de l'Union européenne, s'en est pris, dans le Financial Times, à la « discrimination » que subirait Huawei dans les projets 5G.

« Aujourd'hui, on ne ménage aucun effort pour inventer une histoire de sécurité sur Huawei, estime-t-il. Je ne pense pas que cette histoire ait quoi que ce soit à voir avec la sécurité. »

Surtout, Zhang Ming n'a pas hésité à se montrer menaçant env

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