AccorHotels maintient ses objectifs annuels

AccorHotels maintient ses objectifs annuels

Hier soir, AccorHotels a présenté les résultats de son premier semestre 2018 et en a profité pour faire le point sur ses ambitions pour le reste de l'année.

Publié le 26-07-2018 par Aglaë Derouen

Tous les voyants au vert


Hier soir, le premier groupe hôtelier français et sixième au niveau mondial a présenté les résultats économiques et financiers de son premier semestre 2018, en insistant notamment sur le bon bénéfice net réalisé sur la période. Ainsi, entre janvier et fin juin, le groupe fondé en 1967 et actuellement dirigé par Sébastien Bazin a dégagé un bénéfice net de 2,18 milliards d'euros. Cette bonne performance est en partie due à la cession du pôle immobilier du groupe, AccorInvest.

Dans le même temps, AccorHotels, qui affiche une présence dans 95 pays au travers de plus de 4 100 hôtels, a réalisé un chiffre d'affaires de 1,45 milliard d'euros, en augmentation de 3 % par rapport au premier semestre 2017. L'excédent brut d'exploitation s'établit à 291 millions d'euros sur la période. Toutes ces données permettent à AccorHotels d'afficher une belle sérénité pour le reste de l'exercice en cours.

 

Pas d'alliance avec Air France-KLM

 

En pratique, le géant français de l'hôtellerie a fait savoir qu'il ambitionne d'atteindre un excédent brut d'exploitation se situant entre 690 et 720 millions d'euros et qu'il vise une croissance toujours plus forte de son chiffre d'affaires, notamment grâce à l'intégration dans son réseau de Mövenpick au Moyen-Orient, d'Atton en Amérique du Sud et de SBE aux États-Unis.

Après avoir ouvert 20 000 chambres au cours du premier semestre, AccorHotels entend bien rester sur cette lancée au second semestre. En marge de la présentation de ses résultats, AccorHotels, qui veut développer l'hôtellerie en Afrique subsaharienne, a également fait savoir hier soir qu'il renonçait à prendre une participation minoritaire au sein du capital d'Air France-KLM. Le groupe a annoncé avoir « abandonné ses réflexions », estimant que « les conditions nécessaires » pour la mise en place d'une possible alliance avec la compagnie aérienne française ne sont pas réunies.

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