Pas de blessés lors de l'incendie mais des dégâts humains collatéraux

Le 30 mars dernier, sur le site ArcelorMittal de Dunkerque, une coulée de 150 tonnes de matière en fusion du haut-fourneau principal, avait provoqué un incendie. Ce dernier avait entrainé une intervention des pompiers mais n'avait, fort heureusement, fait aucune victime. Le géant de l'industrie sidérurgique avait rassuré par communiqué : "Conformément aux procédures, un Plan d'Opération Interne (POI) a été déclenché pour organiser et piloter les moyens à mettre en oeuvre". Mais depuis, l'activité tourne au ralenti en raison des travaux de remise en état et des actions de maintenance, sur les différents sites concernés. Et hier mardi, 3900 salariés ont été placés en chômage partiel sur les sites de Dunkerque et Mardyck, ainsi que l'a rapporté France Bleu Nord.

Chômage partiel : ArcelorMittal coutumier du fait

A la fin 2022 ; c'est différents sites, dont celui de de Floranges - soit plus de 2200 personnes - qui connaissaient le chômage partiel, contre l'avis de la CGT,cette fois pour des raisons commerciales. Dans un communiqué de presse, ArcelorMittal justifiait en effet le recours à ce dispositif par "la faiblesse persistante de la demande d'acier sur ses marchés français et européens, notamment l'automobile et l'industrie." Une mauvaise passe qui s'ajoutait alors à "la hausse des coûts de l'énergie et du CO2" impactant la compétitivité du groupe sidérurgique.