O2 et Ericsson collaborent d'abord sur le déploiement, en octobre 2019, de réseaux 5G  à Edimbourg, Cardiff, Belfast et Leeds. L'opérateur va maintenant se lancer dans la modernisation de son réseau. Ericsson interviendra cette fois sur les sites 2G, 3G et 4G de l'opérateur. Cette mise à jour, qui comprend une dimension matériel et logiciel, se déroulera dans l'Ouest du Royaume-Uni. Parmi les villes 'clefs', Ericsson évoque Manchester, Liverpool et Cardiff. Un pôle d'innovation sera également mis en place afin d'expérimenter sur l'architecture du réseau, pour pouvoir proposer une structure 5G autonome.

En Europe, Ericsson a lancé douze réseaux 5G dans neuf pays. Au Royaume-Uni, il est également associé à Vodafone UK. Au total, il dénombre 93 contrats signés dont 51 annoncés pour 40 réseaux enclenchés. De son côté, Nokia comptait 63 contrats commerciaux en janvier dernier. Sur son site, Huawei en évoque cinquante. 

Des débats houleux 

En matière de 5G, l'équipementier chinois n'a plus la côte au Royaume-Uni. S'il avait été établi qu'il pouvait être utilisé sur un maximum de 35 % des infrastructures, dans des domaines non-critiques, les nouvelles restrictions américaines pourraient changer la donne. En mai, le Centre national de cybersécurité britannique démarrait une étude sur les conséquences de ces restrictions sur l'utilisation de matériel Huawei au Royaume-Uni. Par ailleurs, selon The Telegraph, des voix s'élèvent au gouvernement pour bloquer Huawei hors des infrastructures réseaux britanniques.