C'est la couverture médiatique qui fait réagir l'ambassade. Inquiète, elle soulève la diffusion de reportages français abordant la possible mise en place de mesures allant contre son champion des télécommunications, Huawei. Parmi elles, l'émission d'autorisations d'exploitation plus courtes que pour la concurrence. 

L'ambassade rappelle que les deux pays sont déjà liés par un partenariat stratégique qui englobe des coopérations dans des domaines de l'ordre de la sécurité nationale. Elle espère que la 5G viendra le renforcer et demande au pays de prendre des mesures pour créer 'un environnement d'affaires ouvert, transparent et non discriminatoire'.

Des déclarations floues ?

Cette adresse est l'occasion de rappeler les déclarations françaises, notamment du Président Emmanuel Macron ou du Ministre de l'Economie et des Finances, selon lesquelles aucun pays ni opérateur précis ne seraient exclu des chantiers de la 5G nationale. Même combat à l'échelle européenne. Dans sa dernière décision sur le sujet, la Commission Européenne ne prônait pas de blocages particuliers mais accordait aux membres le droit de d'exclure les équipementiers qui seraient jugées à risques. Les mesures suggérées par la Commission pour réduire les risques - techniques ou non - relatifs à la 5G devraient être mises en place au 30 avril prochain. Les pays membres qui les instaurent devront fournir un rapport en juin. 

Vendredi, Orange annonçait son partenariat pour la 5G métropolitaine avec Nokia - pour les régions Ouest et Sud-Est - et Ericsson - notamment pour l'Ile de France . Iliad a également choisi Nokia.