5G : l'Inde ferme la porte aux groupes chinois Huawei et ZTE
Les autorités indiennes n'ont pas caché, ces derniers mois, leurs réticences à la participation des équipementiers télécoms chinois à la construction des réseaux mobiles de dernière génération.
Publié le 06-05-2021 par Pierre Manière
Les ambitions des équipementiers télécoms chinois, Huawei et ZTE, de prendre une bonne part du marché indien des réseaux 5G semblent voler en éclat. Et pour cause : aucun des opérateurs autorisés ce mardi par New Delhi à mener des essais préparatoires au déploiement de la nouvelle génération de communication mobile n'utiliseront la moindre solution technologique chinoise. Les cadors des télécoms que sont Bharti Airtel et Reliance JioInfoComm, Vodafone Idea et MTNL ne s'appuieront que sur les équipementiers européens (Nokia et Ericsson), le sud-coréen Samsung, et le centre de recherche et développement du gouvernement indien. New Delhi n'a pourtant pas officiellement chassé Huawei, leader mondial de la 5G, et son compatriote chinois ZTE. En décembre dernier, l'exécutif avait d'ailleurs autorisé tous les équipementiers télécoms, y compris ceux de l'empire du Milieu, à participer aux essais et expérimentations en matière de 5G. La position officieuse semble toute autre... Et il apparaît désormais très improbable qu'un opérateur sélectionne in fine un équipementier sans avoir travaillé avec lui en amont... Autrement dit : tout porte à croire que l'Inde a décidé, comme de nombreux pays à travers le monde, d'exclure Huawei et ZTE.
Cela s'apparente à un véritable camouflet pour les deux cadors chinois. Avec près de 1,1 milliard d'abonnés mobiles, selon les chiffres officiels, l'Inde n'est rien de moins que le deuxième marché mondial des télécoms, derrière la Chine. Une mise au ban
Les dernières actualités
Publié le 19/04/2024 à 10:43:33
Sans nouvelle aide américaine, l’Ukraine pourrait perdre la guerre contre la Russie d'ici à la fin de l'année, alerte la CIAPublié le 19/04/2024 à 10:43:32
Les 5 infos business à retenir ce vendredi matin (Iran-Israël, pétrole, assurance chômage, Ukraine)Publié le 19/04/2024 à 10:43:32
Pétrole : les cours grimpent après les explosions en IranPublié le 19/04/2024 à 10:43:31
Pour réformer l’assurance chômage, Gabriel Attal veut durcir les règlesPublié le 19/04/2024 à 10:43:22
Llama 3 : Meta donne un avant-goût de sa nouvelle puissance de feu dans l'IAPublié le 19/04/2024 à 10:43:22
Pacte Vert, fiscalité... au Medef, les candidats aux européennes s'écharpentPublié le 19/04/2024 à 10:43:17
Assurances : excédés par les prélèvements bancaires abusifs, les victimes de la Sfam (groupe Indexia) font entendre leur voix au siègePublié le 19/04/2024 à 10:43:17
Plan d'urbanisme à Paris : les professionnels dénoncent « une aberration », le premier adjoint d'Hidalgo leur répondPublié le 19/04/2024 à 10:43:09
Ukraine : « L'outil numérique est une arme pour garder le lien avec les citoyens » (Kostiantyn Koshelenko, vice-ministre de la transformation digitale)Publié le 18/04/2024 à 10:52:48
Prix Tech for Future 2024 : Koraï crée de l'emploi en restaurant les coraux abîmés de l'océanPublié le 18/04/2024 à 10:43:34
Easyjet vise un été record... malgré un hiver toujours dans le rougePublié le 18/04/2024 à 10:43:34
Voitures électriques: les ventes toujours à la peine en EuropePublié le 18/04/2024 à 10:43:33
Les 5 infos business à retenir ce jeudi matin (Boeing, relocalisations, Ukraine, Duralex, Nasa)Publié le 18/04/2024 à 10:43:29
Sécurité des Boeing : les témoignages glaçants d’anciens employés au Sénat américainPublié le 18/04/2024 à 10:43:24
Industrie : les relocalisations s'accélèrent en Europe et aux Etats-UnisPublié le 18/04/2024 à 10:43:20
En grande difficulté financière, le verrier Duralex cherche un repreneurPublié le 18/04/2024 à 10:43:15
Meta (Facebook, Instagram) laisse la propagande pro-russe proliférer auprès de millions de Français, révèle une ONGPublié le 18/04/2024 à 10:43:14
L’industrie des télécoms accentue sa pression sur Bruxelles pour un changement de régulationPublié le 18/04/2024 à 10:43:14
Immobilier : un mauvais diagnostic énergétique (DPE) peut plomber le prix d'un bien de plus de 15%