200.000 postes non-pourvus dans l'hôtellerie-restauration: Thierry Marx (UMIH) appelle à une régularisation « rapide » des salariés étrangers

Thierry Marx

Elu président de l'Union des métiers et de l'industrie de l'hôtellerie (UMIH), le double chef étoilé Thierry Marx demande, dans le JDD, à figurer sur la liste gouvernementale permettant de recruter du personnel étranger.

Publié le 04-12-2022 par latribune.fr

84 milliards d'euros de chiffre d'affaires, 230 établissements, dont 175.000 restaurants, 17.500 hôtels et 6.000 établissements de nuit, 1,3 million de salariés - 300.000 saisonniers l'été - et 45.000 apprentis ou alternants. Le 27 octobre dernier, l'Union des métiers et de l'industrie de l'hôtellerie (UMIH) a élu, sa tête, Thierry Marx. Alors candidat, le chef du restaurant Sur mesure au Mandarin oriental à Paris dévoilait, auprès de La Tribune, « un de [ses] premiers chantiers » : « améliorer la protection sociale de nos salariés » et « renforcer l'attractivité de nos métiers ».

 « L'hôtellerie et la restauration, ce sont des métiers difficiles et exigeants dont les conditions de travail sont parfois dures, avec des heures supplémentaires, des rémunérations empiriques, des horaires décalés qui nuisent aux relations sociales et à la vie familiale, des tensions fortes au travail », soulignait Thierry Marx.

Un risque économique mais aussi pénal

Interrogé par Le JDD ce 4 décembre, il affirme que son secteur compte « 200.000 postes non pourvus » et demande à qu'il figure sur la liste gouvernementale permettant de recruter du personnel étranger.

« Ces carences de personnels empêchent le développement de l'activité, voire son maintien à niveau (...) Ce phénomène avait déjà émergé avant la pandémie. Mais depuis, il s'est accéléré », ajoute le chef étoilé.

Autre exigence : une

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