WeWork, la star déchue du coworking en faillite aux Etats-Unis
La gestion hasardeuse de son fondateur et la pandémie auront eu raison de WeWork, tombé en disgrâce depuis plusieurs années. Le spécialiste du coworking s'est placé sous la protection du chapitre 11 de loi des faillites américaine pour tenter de rebondir. Ce dépôt de bilan aux Etats-Unis n'empêchera pas les « opérations mondiales de se poursuivre comme d'habitude », précise le groupe
Publié le 07-11-2023 par latribune.fr
C'est tout, sauf une surprise. WeWork, startup spécialisée dans le partage de bureaux, aussi appelé coworking, s'est placé aux Etats-Unis sous protection du « chapitre 11 » et certaines de ses filiales, selon un communiqué, ont l'intention « de déposer une procédure de reconnaissance au Canada dans le cadre de la loi sur les accords entre entreprises et créanciers ». Une procédure qui ne concerne pas ses filiales hors de ces deux pays, a ajouté l'entreprise, qui estime que ses « opérations mondiales vont se poursuivre, comme d'habitude ».
Concrètement, la procédure sous chapitre 11 permet à une entreprise de renégocier sa dette avec ses créanciers et de présenter un plan de réorganisation de son activité, et ce, tout en restant sous la protection de la loi, pour une période qui peut s'étendre sur plusieurs années.
Négocier une réduction « significative » de la dette
WeWork espère ainsi réussir à négocier une réduction « significative » de sa dette. Le groupe espère, grâce à cette procédure, « mettre fin aux baux d'un certain nombre d'emplacements » qui ne lui rapportent pas suffisamment d'argent, précisant que les entreprises propriétaires « ont déjà reçu un préavis ».
« Il est temps pour nous de nous tourner vers l'avenir en nous attaquant énergiquement à nos anciens baux et en améliorant considérablement notre bilan », a ainsi affirmé le directeur général du groupe, David Tolley, cité dans le communiqué,
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