Stellantis : Peugeot et Citroën pourraient cesser de produire en Chine à cause des tensions géopolitiques
Le patron du groupe automobile franco-italien est en discussion avec DongFeng pour décider de l'avenir de leur coentreprise qui commercialise les marques Peugeot et Citroën et dont les ventes sont très en-dessous des prévisions. Carlos Tavares estime que le climat des affaires en Chine s'est détérioré et veut désormais limiter le risque géopolitique.
Publié le 18-10-2022 par Nabil Bourassi
« Nous avons des discussions avec notre partenaire Donfgeng », a déclaré ce lundi à Paris Linda Jackson à l'occasion du Mondial de l'auto. La directrice générale de Peugeot a reconnu que la situation des ventes en Chine n'étaient pas satisfaisantes, ni pour la marque française ni pour son partenaire chinois.
La nouvelle 408 lancée en Chine
« C'est normal de discuter avec notre partenaire », a-t-elle tenté de feindre pour ne pas répondre à l'inéluctable question du retrait des activités en Chine. « Nous y lançons la nouvelle 408 », a-t-elle assuré.
Et pourtant, Peugeot n'est jamais parvenu à colmater l'hémorragie de ses ventes dans l'ex-Empire du Milieu. En 2021, les ventes cumulées de Peugeot et Citroën ont atteint les 100.000 immatriculations, une goutte d'eau dans ce marché aux quelque 25 millions de voitures. Une situation intenable et questionne le modèle économique de Stellantis, incapable de s'imposer sur ce marché majeur.
Il y a quelques mois, Carlos Tavares avait tiré des conclusions radicales à la problématique chinoise. Il a accusé les autorités d'empêcher le libre cours du marché et de polluer le climat des affaires. Il avait décidé d'en finir avec la coentreprise signée avec GAC et qui permettait de construire et commercialiser des Jeep. Il avait alors annoncé basculer sur un modèle dit d'actifs allégés (asset lights) : en gros, les Jeep vendues en Chines seront désormais importées.
Aversion au risque géopolitique
Au Mondial de l'automobile de Paris, le patron de
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