Stellantis et Renault : deux visions sur la part de marché des voitures chinoises en Europe
Le directeur général de Renault a rappelé la part de marché limitée en Europe des constructeurs non européens ces dernières décennies. A l'inverse, Carlos Tavares se montre plus pessimiste. La vague serait en réalité moins forte que prévue, selon les données du cabinet Jato Dynamics. Explications.
Publié le 18-05-2024 par Marie Nidiau
Les deux constructeurs nationaux s'accordent à dire que les véhicules électriques chinois sont en avance par rapport à l'Europe. Mais sur leur part dans le paysage automobile du Vieux Continent, les opinions s'opposent. Lors de son assemblée générale aux actionnaires hier après-midi, Luca de Meo, le directeur général de Renault, a tenu à rassurer sur une arrivée massive des marques chinoises :
« La somme des constructeurs japonais, coréens, américains sur le continent européen représente 25% des parts de marché aujourd'hui, et ce, après plusieurs décennies », assurant au passage que les Européens « avaient une chance » et qu'il fallait « se battre ».
Deux jours plus tôt, Carlos Tavares, le dirigeant de Stellantis, s'était montré moins optimiste, estimant que « les constructeurs automobiles chinois atteindront au moins 10% de part de marché en Europe dès cette année ». Alors va-t-on vers un raz-de-marée des marques chinoises ? Ou cela se passera-t-il comme les constructeurs japonais ou coréens quelques années plus tôt ?
Une vague moins forte que prévu
Lire la suite« Notre point de vue, basé en partie sur les données de vente obtenues jusqu'à présent, est que la pénétration des marques chinoises en Europe sera plus lente que ce que beaucoup prédisent, et que leurs parcours ne seront pas comparables à ceux des nouveaux venus japonais dans les années 1980 ou sud-coréens dans l
Les dernières actualités
Publié le 02/06/2024 à 11:02:52
Gaza: les médiateurs appellent à « finaliser » un accord de cessez-le-feuPublié le 02/06/2024 à 10:43:38
Le rapport Woerth déçoit les élusPublié le 02/06/2024 à 10:43:34
CFM International : les cinquante ans d’une saga transatlantiquePublié le 02/06/2024 à 10:43:29
Emmanuel Faber (ISSB) : « Nous créons le code source de l’économie »Publié le 02/06/2024 à 10:43:25
Jean-Yves Le Drian : « Plus l’Europe sera forte, plus le lien sera solide avec les États-Unis »Publié le 02/06/2024 à 10:43:20
Le Pen-Bardella, les secrets d’un pactePublié le 02/06/2024 à 10:43:20
Cette dette qui nous embête !Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Thomas Cazenave : « Je note nos convergences avec Les Républicains »Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Dette publique : la dégradation par S&P qui fait malPublié le 02/06/2024 à 10:43:18
Pierre Moscovici : « On peut faire mieux sans dépenser plus ! »Publié le 02/06/2024 à 10:43:11
Sondage européennes : le bloc de gauche progressePublié le 01/06/2024 à 10:43:40
Gaza : Israël propose un cessez-le-feu, le Hamas juge l’offre « positive »Publié le 01/06/2024 à 10:43:33
L'agence Standard & Poor's dégrade la note de la France et sanctionne ses déficitsPublié le 01/06/2024 à 10:43:26
Dette, déficit... les Français sont toujours dans le flou en matière d'économie, à dix jours des européennes (sondage)Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Automobile : les SUV sont-ils en train de perdre du terrain ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Croissance : Bercy peut-il tenir son objectif de 1% en 2024 ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:24
Virgil, Hestia, Neoproprio... les startups de l'immobilier à la rescousse des primo-accédants privés de créditsPublié le 01/06/2024 à 10:43:17
Notation de la France par S&P : six articles pour comprendre tous les enjeuxPublié le 01/06/2024 à 10:43:08
La France finance Moscou en important de plus en plus d’engrais produits avec du gaz russePublié le 31/05/2024 à 10:43:48
France : la création des emplois dans le privé continue de croître