Siemens: résultat négatif au troisième trimestre malgré un carnet de commandes rempli
Le conglomérat allemand affiche une activité florissante, en particulier sur sa branche industrie. Mais les déboires financiers de Siemens Energy et les conséquences économiques de la guerre en Ukraine entraînent d'inévitables pertes qui obèrent son résultat au troisième trimestre.
Publié le 11-08-2022 par latribune.fr
La bonne santé commerciale ne se traduit pas toujours pas des bénéfices. Le géant industriel Siemens a subi une perte nette d'1,5 milliard d'euros au troisième trimestre de son exercice décalé. Ce résultat négatif s'explique par une dépréciation comptable, malgré un chiffre d'affaires et une marge d'exploitation en hausse.
Les difficultés viennent de Siemens Energy, filiale devenue indépendante suite à un spin-off. L'industriel allemand en possèdent encore 35%. Siemens Energy souffre pour sa part des mauvais performances de sa filiale espagnole de production d'éoliennes Gamesa, confrontée à des problèmes de gestion depuis 2020. Cela empêche Gamesa de présenter des bénéfices stables, rejaillit sur Siemens Energy, dont l'action a perdu près de 40% depuis le début de l'année, et entame le résultat trimestriel de Siemens de 2,7 milliards d'euros sur le résultat.
Chiffre d'affaires florissant
Au-delà des déboires de Gamesa, Siemens se heurte à la perte du marché ukrainien et au gel des relations économiques germano-russe. Siemens intervient notamment dans la fabrication d'infrastructures industrielles dans l'énergie, à l'image de la turbine Siemens utilisé sur le gazoduc Nord Stream qui génère des tensions entre Moscou et Berlin. Dans ses comptes figurent des charges de 600 millions d'euros « liées à la Russie », notamment l'arrêt des activités après l'invasion de l'Ukraine, qui plombent davantage le résultat de Siemens.
Malgré cela, Siemens peut s'appuyer sur la diversité de ses
Les dernières actualités
Publié le 02/06/2024 à 11:02:52
Gaza: les médiateurs appellent à « finaliser » un accord de cessez-le-feuPublié le 02/06/2024 à 10:43:38
Le rapport Woerth déçoit les élusPublié le 02/06/2024 à 10:43:34
CFM International : les cinquante ans d’une saga transatlantiquePublié le 02/06/2024 à 10:43:29
Emmanuel Faber (ISSB) : « Nous créons le code source de l’économie »Publié le 02/06/2024 à 10:43:25
Jean-Yves Le Drian : « Plus l’Europe sera forte, plus le lien sera solide avec les États-Unis »Publié le 02/06/2024 à 10:43:20
Le Pen-Bardella, les secrets d’un pactePublié le 02/06/2024 à 10:43:20
Cette dette qui nous embête !Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Thomas Cazenave : « Je note nos convergences avec Les Républicains »Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Dette publique : la dégradation par S&P qui fait malPublié le 02/06/2024 à 10:43:18
Pierre Moscovici : « On peut faire mieux sans dépenser plus ! »Publié le 02/06/2024 à 10:43:11
Sondage européennes : le bloc de gauche progressePublié le 01/06/2024 à 10:43:40
Gaza : Israël propose un cessez-le-feu, le Hamas juge l’offre « positive »Publié le 01/06/2024 à 10:43:33
L'agence Standard & Poor's dégrade la note de la France et sanctionne ses déficitsPublié le 01/06/2024 à 10:43:26
Dette, déficit... les Français sont toujours dans le flou en matière d'économie, à dix jours des européennes (sondage)Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Automobile : les SUV sont-ils en train de perdre du terrain ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Croissance : Bercy peut-il tenir son objectif de 1% en 2024 ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:24
Virgil, Hestia, Neoproprio... les startups de l'immobilier à la rescousse des primo-accédants privés de créditsPublié le 01/06/2024 à 10:43:17
Notation de la France par S&P : six articles pour comprendre tous les enjeuxPublié le 01/06/2024 à 10:43:08
La France finance Moscou en important de plus en plus d’engrais produits avec du gaz russePublié le 31/05/2024 à 10:43:48
France : la création des emplois dans le privé continue de croître