Semi-conducteurs : le Japon investit plus de trois milliards d'euros
A travers cet investissement, le gouvernement nippon souhaite soutenir son champion local, Rapidus, un consortium public-privé associé avec l'américain IBM. Ces dernières semaines, nombre d'exécutifs dans le monde ont annoncé des enveloppes conséquentes afin d'augmenter leur production de semi-conducteurs, secteur hautement stratégique.
Publié le 02-04-2024 par latribune.fr
Tokyo a annoncé ce mardi un investissement de 3,6 milliards d'euros. Objectif affiché, soutenir le japonais Rapidus dans la production locale de la future génération de semi-conducteurs, et ainsi participer ainsi aux efforts de l'archipel pour se développer dans ce secteur stratégique. Et pour cause, les semi-conducteurs, indispensables à nombre de produits de l'économie moderne, sont présents des téléviseurs aux voitures en passant par les armes, les téléphones ou l'intelligence artificielle.
Ce nouvel apport gouvernemental - qui pourra atteindre 590 milliards de yens (3,6 milliards d'euros au cours actuel) - s'ajoute aux 330 milliards de yens précédemment annoncés pour Rapidus, un consortium public-privé associé avec l'américain IBM.
« Le projet Rapidus est extrêmement important (car il concerne) des semi-conducteurs de pointe qui peuvent avoir un impact sur la compétitivité de l'industrie japonaise dans son ensemble », a affirmé à la presse Hidemichi Shimizu, un responsable du ministère de l'Economie, en évoquant cette annonce.
25 milliards d'euros sur trois ans
Le chantier de la première usine de Rapidus a démarré en septembre dernier sur l'île d'Hokkaido (nord du Japon). L'entreprise nippone, à laquelle participent aussi de grands groupes privés comme Toyota et Sony, a été créée en 2022. Elle vise à soutenir l'objectif du Japon de revitaliser son industrie des semi-conducteurs via des injections massives d'argent.
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