Remaniement : Attal, l'arme anti-RN de Macron
Après 24 heures de flottement, le chef de l'Etat a confirmé le choix de l'ancien porte-parole du gouvernement, macroniste de la première heure, pour remplacer Elisabeth Borne à Matignon.
Publié le 10-01-2024 par Jules Pecnard et Caroline Vigoureux
Un nouveau Premier ministre en guise de premier acte de campagne pour les élections européennes ? C'est ainsi qu'est interprété, au sein de la majorité présidentielle comme des oppositions, l'envoi de Gabriel Attal à Matignon par Emmanuel Macron, en remplacement d'Elisabeth Borne, à cinq mois jour pour jour du scrutin. Le ministre de l'Education nationale devient à 34 ans le plus jeune Premier ministre de l'histoire de la Ve République, battant le record de Laurent Fabius. Les réticences des grognards macronistes - François Bayrou, Richard Ferrand, Bruno Le Maire, etc - ont généré un léger flottement, mais aucun rétropédalage.
En nommant ce fidèle de la première heure, député des Hauts-de-Seine bombardé dès 2018 secrétaire d'Etat auprès de Jean-Michel Blanquer, puis porte-parole du gouvernement, puis ministre du Budget avant son retour rue de Grenelle, le président fait un choix politique plutôt commode. Il n'élargit pas au-delà de son camp, mais il coche plusieurs cases. D'abord, après la séquence de la loi sur l'immigration, qui a profondément fracturé son camp, il lui fallait un Premier ministre apte à réconcilier son aile gauche (dont Gabriel Attal est issu, même si ses récentes prises de position l'en ont distancié) et son aile droite. C'est le cas.
« Il n'a aucun ennemi dans la majorité. Il n'y a pas, en tout cas, de possibilité de s'opposer à lui, compte tenu de sa popularité », constate un député
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