Reconnue coupable de fraude, Elizabeth Holmes, fondatrice de la start-up Theranos, écope de 11 ans de prison
Alors qu'elle avait séduit bon nombre d'investisseurs avec sa start-up Theranos, qui promettait une révolution des diagnostics de santé, Elizabeth Holmes a dit prendre ses « responsabilités » quant à ses mensonges sur la réussite de son entreprise. En 2015, le Wall Street Journal révélait, en effet, que la machine utilisée n'avait jamais fonctionné comme elle le devait.
Publié le 19-11-2022 par latribune.fr
« Je prends mes responsabilités pour Theranos ». Vendredi, Elizabeth Holmes, la fondatrice de cette start-up qui promettait une révolution des diagnostics de santé, a écopé de plus de 11 ans de prison pour fraude dans la gestion de son entreprise. Une peine que la femme enceinte et maman d'un petit garçon devra débuter au plus tard le 27 avril, bien que son avocat ait annoncé son intention de faire appel.
En janvier dernier déjà cette fille d'une assistante parlementaire et d'un ancien directeur chez Enron - un groupe qui a sombré dans un immense scandale de fraude - avait été reconnue coupable d'avoir menti aux investisseurs sur les avancées réelles de Theranos, après quatre mois d'un médiatique procès au tribunal de San Jose en Californie. Parmi ces investisseurs : le magnat des médias Rupert Murdoch, l'ancien secrétaire d'Etat Henry Kissinger ou encore Jim Mattis, ministre de la Défense de Donald Trump. Et ce sont bien eux qui ont été reconnus victimes de l'ancienne star de la Silicon Valley qui avait, jadis, abandonné ses études à la prestigieuse université de Stanford pour utiliser l'argent mis de côté par ses parents afin de financer le démarrage de son entreprise, basée à Palo Alto, au coeur de la Silicon Valley en 2003.
« Je pensais que ce serait le prochain Apple »
Tous ont cru à cette start-up, fondée en 2003 alors qu'Elizabeth Holmes n'a que 19 ans seulement, dans
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