Rachat du Crédit Suisse : des organismes financiers connaissent des dégâts collatéraux
La reprise du Crédit Suisse par UBS a entrainé l'effacement de certains titres de dettes, détenus par des investisseurs professionnels qui ont ainsi vu leurs fonds s'envoler.
Publié le 23-03-2023 par Valérie Macquet
La faute aux « CoCo » !
Les Contingent Convertible (« CoCo »), aussi appelés « Additional Tier 1 » ou « AT1 » sont des titres de créance subordonnés, émis par des établissements de crédit ou des compagnies d'assurance ou de réassurance, éligibles dans leurs fonds propres réglementaires. Ils peuvent être convertis en actions ou annulés si le niveau de capital d'une banque tombe en dessous d'un certain seuil. Or, dans le prolongement du rachat le weekend dernier du Crédit Suisse par UBS, les autorités suisses de régulation ont décidé que la valeur des titres « CoCo » de Crédit Suisse passerait de 16 milliards de francs suisses à.... zéro !
Deux organismes financiers pénalisés
La société française Lazard Frères Gestion - filiale de la banque d'affaires franco-américaine Lazard - détenait pour 142 millions d'euros de titres « CoCo » du Crédit Suisse ; soit 0,4% du total des actifs gérés par la maison mère. De son côté, la société de gestion américaine Pimco, filiale de l'assureur allemand Allianz, était - selon des données de l'agence d'informations financières Bloomberg - le plus gros détenteur d'obligations « CoCo » du Crédit Suisse. Après avoir vu ses 807 millions de dollars initiaux, fondre au fil des déboires rencontrés par la banque helvétique, Pimco ne détenait "plus que" 340 millions de dollars... Fonds, qui, comme ceux de de Lazard Frères Gestion, se sont purement et simplement envolés.
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