Rachat de Microtecnica : « L'Allemagne et l'Italie nous font un procès d'intention » (Olivier Andriès, Safran)
Dans le cadre du projet d'acquisition des activités d'actionnement et de commandes de vol de Collins Aerospace, Safran a été informé de la décision du gouvernement italien avec l'appui de l'Allemagne, de s'opposer à la vente de Microtecnica, société italienne regroupant les actifs localisés en Italie, au groupe français. Rome peine à convaincre sur le bien-fondé de cette décision.
Publié le 21-11-2023 par Michel Cabirol
Délit de sale gueule... Safran a fait l'objet d'un délit de sale gueule en Italie, avec la complicité active de l'Allemagne. Une décision à la fois incroyable et aberrante à l'issue d'une enquête à charge de Rome et de Berlin contre le groupe français. Dans un décret daté du 16 novembre, que La Tribune s'est procurée, l'Italie s'est opposée sans aucune concertation au préalable à la vente de Microtecnica à Safran. Pour Rome, cette opération constitue « une menace exceptionnelle pour les intérêts essentiels de la défense et de la sécurité nationales ». Rien que ça... De son côté, l'Allemagne considère Microtecnica, considéré comme étant « d'un intérêt stratégique en tant que fournisseur de pièces de rechange et de services pour les programmes Eurofighter et Tornado, principaux avions de combat utilisés par l'armée de l'air allemande ».
« Cette décision fait suite à une concertation très forte entre l'Allemagne et l'Italie. Ce blocage provient à la fois des deux pays même si c'est Rome qui a exercé son opposition, Microtecnica étant une société italienne. C'est une opération concertée entre Berlin et Rome », constate le directeur général de Safran, Olivier Andriès, dans un entretien accordé à La Tribune. « Il n'y a eu avec Safran aucun dialogue préalable. Cela nous aurait permis soit de rassurer les préoccupations de l'Italie et de l'Allemagne, soit de proposer des mesures visant à les rassurer. Mais il n'y a pas eu ce dialogue préalable et le décret est tombé comme un coupere
Les dernières actualités
Publié le 02/06/2024 à 11:02:52
Gaza: les médiateurs appellent à « finaliser » un accord de cessez-le-feuPublié le 02/06/2024 à 10:43:38
Le rapport Woerth déçoit les élusPublié le 02/06/2024 à 10:43:34
CFM International : les cinquante ans d’une saga transatlantiquePublié le 02/06/2024 à 10:43:29
Emmanuel Faber (ISSB) : « Nous créons le code source de l’économie »Publié le 02/06/2024 à 10:43:25
Jean-Yves Le Drian : « Plus l’Europe sera forte, plus le lien sera solide avec les États-Unis »Publié le 02/06/2024 à 10:43:20
Le Pen-Bardella, les secrets d’un pactePublié le 02/06/2024 à 10:43:20
Cette dette qui nous embête !Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Thomas Cazenave : « Je note nos convergences avec Les Républicains »Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Dette publique : la dégradation par S&P qui fait malPublié le 02/06/2024 à 10:43:18
Pierre Moscovici : « On peut faire mieux sans dépenser plus ! »Publié le 02/06/2024 à 10:43:11
Sondage européennes : le bloc de gauche progressePublié le 01/06/2024 à 10:43:40
Gaza : Israël propose un cessez-le-feu, le Hamas juge l’offre « positive »Publié le 01/06/2024 à 10:43:33
L'agence Standard & Poor's dégrade la note de la France et sanctionne ses déficitsPublié le 01/06/2024 à 10:43:26
Dette, déficit... les Français sont toujours dans le flou en matière d'économie, à dix jours des européennes (sondage)Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Automobile : les SUV sont-ils en train de perdre du terrain ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Croissance : Bercy peut-il tenir son objectif de 1% en 2024 ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:24
Virgil, Hestia, Neoproprio... les startups de l'immobilier à la rescousse des primo-accédants privés de créditsPublié le 01/06/2024 à 10:43:17
Notation de la France par S&P : six articles pour comprendre tous les enjeuxPublié le 01/06/2024 à 10:43:08
La France finance Moscou en important de plus en plus d’engrais produits avec du gaz russePublié le 31/05/2024 à 10:43:48
France : la création des emplois dans le privé continue de croître