Prix alimentaires : faut-il réformer de fond en comble les négociations commerciales ?
Le ministère de l'Economie a annoncé le lancement d'une mission gouvernementale « pour réfléchir à la réforme du cadre global des négociations commerciales », notamment de leur caractère annuel. Il espère ainsi garantir une meilleure correspondance entre les coûts de production et les prix en rayons. Alors que les distributeurs y sont favorables, les industriels de l'agroalimentaire et les producteurs craignent de se retrouver sous pression.
Publié le 20-10-2023 par Giulietta Gamberini
C'est le prochain chantier du gouvernement dans le brûlant dossier de l'inflation des prix alimentaires.
« Nous allons lancer une mission gouvernementale transpartisane « pour réfléchir à la réforme du cadre global des négociations commerciales », a promis la ministre chargée des PME et du Commerce le 9 octobre devant l'Assemblée nationale.
Ce jour-là, Olivia Grégoire soumettait aux députés un projet de loi visant à avancer la conclusion du prochain round de ces négociations cruciales pour les prix des produits alimentaires: une « solution d'urgence » face à une « situation d'urgence », dans l'espoir d'anticiper les effets de la baisse des cours de certaines matières premières sur les prix en rayons.
En France, depuis la loi dite « Chatel » du 3 janvier 2008, l'ensemble des relations commerciales entre les distributeurs et leurs fournisseurs de marques nationales doit en effet être formalisé avant le 1er mars. Une date butoir qui n'existe dans aucun autre pays européen, où la fréquence de ces négociations est fixée par contrat.
Depuis 2021, toutefois, la forte volatilité des cours des matières premières, agricoles comme industrielles, entre en collision avec ce cadre annuel fixé par la loi, qui rigidifie et ralentit l'évolution des prix. Afin de rééquilibrer les pouvoirs des acteurs au gré des variations de l'inflation, le législateur a déjà dû intervenir à deux repri
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