Pourquoi Stellantis menace de délocaliser ses usines britanniques ?
Le groupe automobile Stellantis pourrait, à terme, délocaliser ses usines britanniques. Mais, pour quelle raison ?
Publié le 22-05-2023 par Nolwenn Guengant
Le Brexit a fragilisé l'industrie automobile britannique. Depuis 2016, nous sommes ainsi passés, au Royaume-Uni, d'une production annuelle de 1,7 million de véhicules à une production de 750 000 véhicules/an. Bien entendu, les problèmes d'approvisionnement et la pandémie ne sont pas étrangers à cette baisse, mais le Brexit en est la principale cause. À partir de 2024, les Règles d'Origine de l'Union européenne vont être durcies. Cela ne plaît d'ailleurs pas aux groupes automobiles et notamment à Stellantis qui attend un geste.
5 000 employés au Royaume-Uni
Le concurrent de Renault ne voit en effet pas d'un très bon oeil le durcissement des Règles d'Origine, ratifiées en 2020 et en vigueur depuis le 1er janvier 2021. À partir de 2024, au moins 45 % de la valeur des pièces d'un véhicule devront provenir de l'Union européenne ou du Royaume-Uni (55 % à partir de 2027 et même 70 % de pièces provenant du Royaume-Uni pour les véhicules électriques) afin d'éviter les taxes et quotas de douane. Or, avec l'augmentation (voire l'explosion) des prix des matières premières, cette règle est tout simplement mal accueillie. Pour Stellantis, qui compte deux usines au Royaume-Uni, la hausse des prix ne permet pas de respecter cette règle dont il souhaite le report à 2027. En conséquence, le quatrième constructeur mondial menace de délocaliser ses usines britanniques qui emploient tout de même 5 000 personnes.
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