Pourquoi l'application des sanctions européennes contre la Russie est aussi difficile
L'Union européenne, qui revendique d'avoir sanctionné 2.000 personnes et entreprises russes depuis le début de la guerre en Ukraine, vient de voter un treizième paquet sanctions. Mais force est de constater que ces mesures financières et juridiques n'ont, pas encore, provoqué le marasme économique escompté en Russie.
Publié le 24-02-2024 par Grégoire Normand
Près de deux ans après l'éclatement du conflit en Ukraine, le constat est clair : le front militaire s'est enlisé. Bruxelles a néanmoins dégainé, quelques jours avant le deuxième anniversaire du déclenchement de l'invasion russe le 24 février, un 13e paquet de sanctions à l'encontre de Moscou. Parmi les objectifs visés, figurent notamment de « restreindre encore l'accès de la Russie à la technologie militaire » et d'« inscrire de nouvelles sociétés et personnes sur la liste de ceux qui participent à l'effort de guerre » russe.
À ce jour, 2.000 personnes ou entreprises figurent sur cette liste, selon la Commission européenne, vendredi. À la clé ? Le gel de près de 30 milliards d'euros d'avoirs privés sur le Vieux continent.
Tout l'enjeu pour l'UE a été de viser, délibérément, des secteurs bien précis, comme les services financiers. Dans cette optique, l'Union européenne avait - notamment - décidé d'exclure la Russie de Swift, un grand système de messagerie financière au monde. Objectif affiché, priver les banques russes de faire des opérations financières rapides et à grande échelle.
Arrêt des importations d'énergie russe...
Sur le plan énergétique, la principale décision a été de couper drastiquement les importations de pétrole et de gaz russe. Très dépendante de l'énergie fossile, l'économie européenne a dans un premier temps souffert de cet arrêt brutal des importations. Notre voisin outre-Rhin s'est révélé très exposé.
«L'Allemagne a été particulièrement vulnérable, car e
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