Pour les pétroliers, le bon filon du gaz comme « énergie de transition »
Les compagnies pétrolières historiques investissent de plus en plus dans le gaz, et notamment le gaz naturel liquéfié (GNL) présenté comme un « carburant de transition ». Moins polluant que le charbon, cet hydrocarbure serait en effet idéal pour compenser l'intermittence des énergies renouvelables ou fabriquer de l'hydrogène, assurent-elles toutes. En l'état, il s'agit surtout d'une affaire très rentable, confortée par un marché porteur malgré les objectifs climatiques affichés par de nombreux pays.
Publié le 17-02-2024 par Marine Godelier
C'est une petite musique de plus en plus bruyante : le gaz fossile, malgré sa contribution au réchauffement climatique, trouverait toute sa place dans la transition énergétique. Les rois du pétrole, en tout cas, répètent ce narratif à l'envi. Loin d'avoir le « gaz honteux », la plupart assument en effet leur volonté d'accélérer les investissements dans cet hydrocarbure, en multipliant les contrats d'exploration et d'acheminement, y compris ceux courant jusqu'en 2040 et au-delà.
L'accord obtenu le 13 décembre dernier à la 28ème Conférence des Parties de l'ONU (COP28) les y encourage d'ailleurs, en mentionnant pour la première fois l'utilité des « carburants de transition » comme le gaz pour bifurquer vers un monde « neutre en carbone ». Ce que n'ont pas manqué de relever TotalEnergies ou encore son concurrent Shell, lesquels ont salué le texte dès sa publication.
Compenser l'intermittence des renouvelables
Chez TotalEnergies, c'est même devenu une habitude : à chaque intervention, son PDG, Patrick Pouyanné, vante les mérites de ce combustible « indispensable » à la transition, puisque moins polluant que le charbon (une centrale à gaz émet entre 350 et 400 grammes de CO2 par kWh, là où les centrales à charbon les plus modernes en émettent environs 800g/KWh).
« Nous voulons nous développer dans le gaz, et à cause de cela, les émissions [de CO2] des produits gaziers augmenteront. Mais remplacer le char
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