Pétrole : pourquoi l'Opep+ n'entend pas perdre le contrôle du marché
En annonçant une baisse de 100.000 barils par jour à partir d'octobre, soit 0,1% de consommation moyenne en 2022, l'Opep+ entend avant tout rappeler que les pays membres du partenariat veulent rester maître du marché, en contrôlant le niveau des prix, vital pour les économies des pays producteurs. Depuis trois mois, les prix du pétrole ont chuté de près de 30%.
Publié le 07-09-2022 par Robert Jules
La décision lundi de l'Opep+ de réduire pour la première fois depuis un an son quota de production de 100.000 barils par jour (soit 0,1% de la consommation moyenne sur l'année) a surpris le marché. Après l'annonce, les cours du baril ont bondi de 4%, avant de refluer toutefois à leur niveau d'avant la réunion. Mardi, dans l'après-midi, le cours du baril de Brent était en baisse de 2%, à 93,8 dollars, celui du baril de WTI de 1,6%, évoluant au-dessus des 87 dollars. Le panier de l'Opep (voir graphique), qui est une moyenne des 13 bruts des membres, s'affichait lundi à 99,84 dollars.
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« La décision d'annuler l'augmentation de 100.000 barils par jour en septembre est plus symbolique que fondamentalement significative, dans la mesure où elle ne change pas vraiment la dynamique du marché, mais elle fera réfléchir les traders avant de faire baisser les prix comme ils l'ont fait récemment », estime Craig Erlam, analyste chez Oanda.
Sur les marchés à terme, nombre d'investisseurs ont pris des positions pariant sur une chute des prix. En à peine trois mois, les prix du brut se sont dépréciés de quelque 28%. Le ministre saoudien de l'Énergie avait déjà fustigé la semaine dernière cette divergence entre le marché physique et le marché papier (les contrats achetés sur le marché à terme sur les futures échéances). En prenant cette décision, l'Opep+, qui réunit les membres de l'Opep et 10 autres pays dont la Russie, montre qu'elle n'entend pas subir. Et qu'elle n'hésitera pas à agir à no
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