Lituanie : une élection présidentielle centrée sur la « menace russe »
Le président lituanien Gitanas Nauseda et sa Première ministre Ingrida Simonyte seront opposés au second tour de l'élection présidentielle du 26 mai en Lituanie, un scrutin organisé sur fond de « menace russe ». Aucun des principaux candidats n'a annoncé vouloir remettre en cause son soutien à l'Ukraine.
Publié le 13-05-2024 par latribune.fr
Duel au sommet au second tour de l'élection présidentielle en Lituanie, pays membre de l'Union européenne. Gitanas Nauseda, le président sortant, affrontera le 26 mai sa Première ministre Ingrida Simonyte.
Peu de suspense a priori : après le dépouillement de la quasi-intégralité des votes exprimés dimanche pour le premier tour, Gitanas Nauseda arrive largement en tête avec 46% des voix, loin devant sa cheffe du gouvernement, qui en comptabilise 16%. Les sondages donnaient au président actuel, un ancien banquier de 59 ans, une avance confortable sur les sept autres candidats et les observateurs prédisent sa victoire au second tour.
Sur fond de menace russe
Une élection qui se joue sur fond de menace russe : le pays balte de 2,8 millions d'habitants, une ex-république soviétique qui jouxte l'enclave russe très militarisée de Kaliningrad, craint d'être la prochaine cible de Moscou si la Russie devait gagner sa guerre contre l'Ukraine.
« La compréhension de la menace russe par la Lituanie est unanime et incontestable, et les principaux candidats s'accordent dessus », avait résumé Linas Kojala, directeur du Centre d'études sur l'Europe de l'Est à Vilnius. Le président lituanien codirige, avec le gouvernement, la politique étrangère et participe aux sommets de l'UE et de l'Otan. Il doit consulter le gouvernement et le parlement pour la nomination des plus hauts fonctionnaires. Fin avril, Gitanas Nauseda avait fait écho à l'idée émise par son homologue polonais Andrzej Duda de voir
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