Les pays du Sud doivent trouver 2.400 milliards de dollars par an pour financer leur action climatique

Pakistan: au moins 10 milliards de dollars de pertes a cause des inondations

Les pays du Sud auront besoin de plus de 2.000 milliards de dollars par an d'ici 2030 pour financer leur action climatique, selon un rapport commandé par la présidence de la COP27, qui se tient actuellement en Égypte. Près de la moitié de cette somme doit provenir d'investisseurs extérieurs, notamment des pays développés. L'aide des pays les plus riches aux plus pauvres est pour la première fois au centre de la conférence internationale et génère des crispations.

Publié le 08-11-2022 par latribune.fr

Ils sont les moins responsables des émissions de gaz à effet de serre à l'origine du réchauffement mais font partie des premiers exposés à leurs effets dévastateurs. Les pays du sud ont donc besoin d'aide pour financer leur action climatique. Soit quelque 2.400 milliards de dollars annuels d'ici 2030, selon un rapport d'experts publié ce mardi 8 novembre, au troisième jour de la 27e conférence internationale sur le climat.

Lire aussiUne « COP africaine » ? Penser autrement la transition écologique dans les pays émergents

Ces investissements dans les marchés émergents et les pays en développement - hors Chine - doivent servir à « réduire les émissions, renforcer la résilience, faire face aux pertes et dommages causés par le changement climatique et restaurer les terres et la nature », peut-on lire dans ce rapport commandé par la présidence égyptienne de la COP27 et la présidence britannique de la précédente COP.

Sur ces plus de 2.400 milliards, 1.000 milliards doivent provenir de financements extérieurs grâce à des investisseurs, aux pays développés et aux institutions multilatérales. Le reste viendrait de financements intérieurs à ces pays, privés ou publics.

Pour obtenir les financements extérieurs, « le monde a besoin d'une avancée et d'une nouvelle feuille de route pour la finance climatique », écrivent les auteurs, les économistes Vera Songwe, Nicholas Stern et Amar Bhattacharya. « Des effets multiplicateurs puissants peuvent émerger des forces complémentaires de toutes

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités