Les key cars, ces petites voitures japonaises qui font rêver le patron de Renault pour contrer les voitures électriques chinoises

kei car

Le modèle des kei cars, ces petites voitures en vogue au Japon, a été cité à plusieurs reprises par le directeur général de Renault. Plus légères et moins chères, elles pourraient être l'un des leviers principaux pour accélérer la transition vers l'électrique. .

Publié le 25-03-2024 par Marie Nidiau

« La solution, c'est de s'inspirer du concept des kei cars », a insisté Luca de Meo, directeur général de Renault Group et président de l'association des constructeurs européens, dans une lettre adressée à l'Europe cette semaine. Ce n'est pas la première fois que le numéro 1 de Renault évoque ces petites voitures inconnues en Europe. Déjà, lors d'un précédent discours à la tête de l'ACEA, il avait déclaré qu'il s'agissait d'un modèle à suivre pour proposer des voitures électriques peu chères et, ainsi, concurrencer directement les voitures chinoises.

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Ces kei cars, ou keijidōsha, signifient « voitures légères » en japonais. Et pour cause. Ces petits modèles doivent impérativement avoir une longueur inférieure à 3,40 mètres et une largeur inférieure à 1,48 mètre, à mi-chemin entre une Citroën Ami et une Fiat 500. Apparus dans les années 50 au Japon, ces voitures devaient répondre aux besoins de mobilités des habitants qui ne pouvaient pas s'offrir de voitures traditionnelles en raison de leur prix trop élevé. Taxe réduite à l'acquisition, assurances moins chères, mais aussi avantages aux péages et au stationnement : le pays du Soleil levant a mis en place une armada d'incitations financières à destination de ces kei cars, boostant par la même occasion la production automobile japonaise.

Les deux marques japonaises dominantes sur le marché restent Suzuki et Daihatsu, fil

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