Le retour du « Made in USA », potion magique de Joe Biden?
Aux États-Unis, protectionnisme, volontarisme politique et plans d’investissement public connaissent un retour en force, au service de la relocalisation des activités industrielles critiques sur le sol national. Une manière de créer des emplois pour les cols bleus, d’améliorer la résilience du pays contre les chocs extérieurs et, surtout, de réduire sa dépendance à la Chine.
Publié le 31-07-2022 par Guillaume Renouard
« La mondialisation n'est ni arrêtable ni réversible », lançait Bill Clinton dans un discours prononcé à l'université de Hanoï, au Vietnam, en novembre 2000. « Elle est l'équivalent économique d'une force de la nature comme le vent ou l'eau. » Le président américain s'apprêtait à clore un mandat marqué par l'expansion de la Toile et de l'économie numérique, le tout au bénéfice de la mondialisation des échanges et d'une hégémonie américaine largement renforcée par sa domination sur les NTIC.
Avec l'intégration des anciens pays du bloc soviétique à l'économie mondiale et celle de la Chine à l'OMC qui se profilait, le contexte plaidait largement en faveur d'une confiance aveugle en la mondialisation, vue comme une force à la fois positive et irréversible.
Plus de « Made in America », moins de « Made in China »
Un peu plus de vingt ans plus tard, c'est toujours un président démocrate qui se trouve à la Maison-Blanche, mais le ton a quelque peu changé. « Quelque chose est en train de se passer en Amérique. Regardez autour de vous, et vous assisterez à un merveilleux spectacle. Celui du retour de la joie qui consiste à estampiller des produits "Made in America". Celui de la revitalisation de l'industrie américaine. Celui des entreprises qui construisent de nouvelles usines ici, alors qu'il y a quelques années, elles l'auraient fait à l'étranger », se félicitait ainsi Joe Biden lors de son discours sur l'état de l'Union, le 1er mars 2022. Aux États-Unis, champions du libre-échange,
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