Le gouvernement fait un geste en faveur des industriels du médicament et plafonne l'un de leurs prélèvements
Le gouvernement a annoncé qu'il plafonnerait un prélèvement financier sur l'industrie pharmaceutique à 1,6 milliard d'euros pour cette année et la prochaine. Sans cette mesure, le montant aurait été supérieur de 100 à 400 millions d'euros. Un geste envers le secteur au moment où celui-ci est engagé dans de difficiles négociations avec l'État en vue du budget 2024.
Publié le 20-09-2023 par latribune.fr
C'est un geste du gouvernement envers l'industrie pharmaceutique. Le ministre délégué à l'Industrie a annoncé le plafonnement de la « clause de sauvegarde ». Cette ponction sur le secteur est indexée sur le chiffre d'affaires de ce dernier. « Si on ne faisait rien, la croissance du marché nous conduirait à prélever 1,7 milliard cette année et plus de 2 milliards en 2024 », a indiqué Roland Lescure dans un entretien aux Échos mardi 19 septembre . « Avec la Première ministre, nous avons décidé de mettre un terme à cette logique ».
« Le rendement estimé de la clause sera ainsi abaissé à 1,6 milliard pour 2023 et stabilisé à ce niveau l'année prochaine », a précisé le ministre, évoquant « un effort tout à fait important » de la part de l'État.
500 millions d'euros ? Un tel objectif envisageable « à terme »
Le sujet est un point de tension entre l'exécutif et le secteur pharmaceutique, qui juge que ce prélèvement a atteint un niveau bien excessif. « Ce prélèvement a augmenté de manière significative année après année » sur fond d'envol des dépenses de santé, a d'ailleurs reconnu Roland Lescure. C'était l'une des demandes du Leem, l'organisation professionnelle des entreprises du médicament, qui dénonçait dans un communiqué le 30 août dernier « la croissance incontrôlée de la clause de sauvegarde ».
Cette mesure reste néanmoins inférieure aux préconisations d'un groupe d'experts mi
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