Le baril de pétrole à 150 dollars (voire plus) prochainement : le sombre scénario d'un négociant de renom
Plusieurs acteurs du marché pétrolier prévoient une hausse des cours, qui évoluent ces derniers jours au-dessus des 120 dollars, en raison d'une offre mondiale qui peine à répondre à la demande, qui pourrait reculer en fin d'année.
Publié le 10-06-2022 par Robert Jules
Le prix du baril de pétrole brut va atteindre 150 dollars, voire plus, dans les six prochains mois. Un niveau par conséquent supérieur au record de juillet 2008 où il a flirté avec les 148 dollars ! Ce pronostic sombre n'est pas formulé par n'importe qui, mais par Jeremy Weir, PDG de Trafigura, l'un des plus importants négociants de matières premières au monde, en particulier de pétrole.
Un tel niveau constituerait une hausse de quelque 22% par rapport au cours actuel du Brent, qui évoluait en fin de matinée au-dessus des 123 dollars le baril, tandis que celui de WTI se situait sous les 122 dollars.
"Nous sommes dans une situation critique", a-t-il indiqué lors d'un débat organisé mardi par le Financial Times. Selon lui, l'embargo des pays occidentaux sur les importations de pétrole en provenance de la Russie, imposé en réponse à son invasion de l'Ukraine en février, est venu exacerber les tensions sur une offre limitée "en raison d'années de sous-investissement". Ces prix élevés pourraient entraîner "une destruction de la demande probablement à la fin de l'année", prévoit le PDG de Trafigura.
Il n'est pas le seul à voir cette hausse dans sa boule de cristal. Dans une note adressée à leurs clients, les experts de la banque américaine Goldman Sachs ont révisé à la hausse leurs projections de cours moyen du Brent pour le troisième trimestre de 125 à 140 dollars.
Demande saisonnière
Outre une demande saisonnière qui augmente de 2 millions de barils par jour (mb/j) entre les deux
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