La vente à perte de carburant sera-t-elle vraiment bénéfique pour le pouvoir d'achat ?
La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé que les distributeurs pourront vendre des carburants à perte. Objectif affiché, obtenir une baisse des prix à la pompe, et ainsi soutenir le pouvoir d'achat des ménages, dans un contexte marqué par une inflation persistante. La mesure est toutefois loin de faire l'unanimité. Ses effets pourraient même être limités.
Publié le 19-09-2023 par Pauline Chateau et Coline Vazquez
« Avec cette mesure inédite, nous aurons des résultats tangibles pour les Français, sans subventionner le carburant », a vanté Elisabeth Borne, dans un entretien mis en ligne samedi sur le site du Parisien. Alors que les prix à la pompe sont repartis à la hausse ces dernières semaines, l'exécutif a annoncé que les distributeurs allaient être autorisés à vendre des carburants « à perte » pendant quelques mois. Que signifie concrètement cette mesure ? Comment sera-t-elle mise en place ? Comment va-t-elle se traduire pour le portefeuille des ménages ? La Tribune vous répond en cinq questions.
Qu'a annoncé le gouvernement ?
Les prix des carburants en France sont remontés régulièrement cet été. Début septembre en moyenne, le SP95-E10 se vendait à 1,9359 euro le litre, le gazole à 1,88 euro et le SP-98 à 2 euros. Les tarifs n'avaient pas été aussi élevés depuis avril pour l'essence et février pour le gazole, selon les statistiques du ministère de la Transition écologique.
Dans ce contexte, le gouvernement a, maintes fois, mis la pression sur les distributeurs, réclamant « un effort de solidarité », notamment en prolongeant les opérations de vente à prix coûtant. TotalEnergies et plusieurs grandes chaînes de supermarchés ont ainsi annoncé des remises sur le prix des carburants. Samedi dernier, l'exécutif, par la voix d'Elisabeth Borne, a toutefois franchi un cap, annonçant autoriser temporairement la revente à perte de carburant. Le projet de loi sera présenté en Conseil des ministr
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