La France met le cap sur l’économie de guerre

Militaires ukrainiens

Dans un contexte de nouvelles menaces, la France s'organise.

Publié le 31-03-2024 par Ludovic Vigogne et Robert Jules

Pour répondre aux question de La Tribune Dimanche, Sébastien Lecornu a choisi, vendredi, de s'installer dans l'ancien bureau qu'occupa à deux reprises le général de Gaulle au sein de l'hôtel de Brienne, qui abrite le ministère des Armées. La première fut quand il exerça brièvement les fonctions de sous-secrétaire d'État à la Guerre en 1940, la seconde à son retour de Londres, en 1944.

Le ministre de la Défense du gouvernement Attal, 37 ans, a-t-il fait ce choix pour marquer la gravité du moment ? Dimanche, au lendemain de l'attentat de Moscou revendiqué par l'État islamique au Khorasan (EI-K), la France a rehaussé le niveau du plan Vigipirate pour passer au stade « alerte attentat ». Aux 3.000 soldats mobilisés dans le cadre de l'opération Sentinelle, 4.000 autres pourront désormais l'être, alors que le pays a déjoué en novembre 2022 un attentat que préparait ce groupe terroriste à Strasbourg. Dans la perspective des Jeux olympiques qui se dérouleront cet été, cette nouvelle donne du terrorisme est devenue une source d'inquiétude supplémentaire pour l'exécutif.

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Sébastien Lecornu est aussi en première ligne sur un autre front : celui de la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Ces prochains jours, il s'apprête à entamer une tournée européenne pour mettre en application les différents chantiers arrêtés lors de la réunion de soutien à Kiev organisée à l'Élysée par Emmanuel Macron avec une vingtaine de dir

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