La France a consacré 500 millions d'euros pour accueillir les réfugiés ukrainiens
Un an après le conflit, le ministère de l'Intérieur a détaillé le dispositif d'aide à l'accueil des réfugiés ukrainiens, dont le flux a fortement baissé ces dernières semaines. Avec quelque 100.000 personnes, la France n'a accueilli qu'une faible part des 8 millions d'Ukrainiens qui ont fui le conflit.
Publié le 23-02-2023 par latribune.fr
Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février dernier, qui a généré le plus grand mouvement de réfugiés en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, la France a dépensé plus de 490 millions d'euros pour offrir un « schéma d'accueil inédit », selon l'expression du ministère français de l'Intérieur, aux quelque 100.000 déplacés qui ont fui le conflit pour trouver refuge sur le territoire.
Dans le détail, près de 220 millions d'euros ont été dépensés « au titre de l'allocation pour les bénéficiaires de la protection » temporaire accordée partout en Europe aux Ukrainiens. Ces derniers ont ainsi pu bénéficier de l'allocation pour demandeurs d'asile (Ada) même s'ils sont dispensés de solliciter le statut de réfugié. Environ 260 millions ont également été dépensés « au titre de l'hébergement » et 10,1 millions « au titre de l'accueil de jour et des transports », a détaillé le ministère de l'Intérieur auprès de l'AFP.
L'hébergement, moitié du coût de l'accueil
L'hébergement, qui représente la moitié du coût de l'accueil, comprend notamment les hôtels et les centres de vacances réquisitionnés, les places d'hébergement d'urgence mobilisées - 30.000 au plus fort de la crise en mars et avril 2022 - ou encore les « sas » d'accueil mis en place partout en France. Par ailleurs, environ 30.000 déplacés ukrainiens ont été logés chez des habitants.
Près de 900 de ces foyers français ont perçu une aide financière de l'Etat depuis fin 2022, « pour un montant de 786.285 euros ».
Sur
Les dernières actualités
Publié le 02/06/2024 à 11:02:52
Gaza: les médiateurs appellent à « finaliser » un accord de cessez-le-feuPublié le 02/06/2024 à 10:43:38
Le rapport Woerth déçoit les élusPublié le 02/06/2024 à 10:43:34
CFM International : les cinquante ans d’une saga transatlantiquePublié le 02/06/2024 à 10:43:29
Emmanuel Faber (ISSB) : « Nous créons le code source de l’économie »Publié le 02/06/2024 à 10:43:25
Jean-Yves Le Drian : « Plus l’Europe sera forte, plus le lien sera solide avec les États-Unis »Publié le 02/06/2024 à 10:43:20
Le Pen-Bardella, les secrets d’un pactePublié le 02/06/2024 à 10:43:20
Cette dette qui nous embête !Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Thomas Cazenave : « Je note nos convergences avec Les Républicains »Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Dette publique : la dégradation par S&P qui fait malPublié le 02/06/2024 à 10:43:18
Pierre Moscovici : « On peut faire mieux sans dépenser plus ! »Publié le 02/06/2024 à 10:43:11
Sondage européennes : le bloc de gauche progressePublié le 01/06/2024 à 10:43:40
Gaza : Israël propose un cessez-le-feu, le Hamas juge l’offre « positive »Publié le 01/06/2024 à 10:43:33
L'agence Standard & Poor's dégrade la note de la France et sanctionne ses déficitsPublié le 01/06/2024 à 10:43:26
Dette, déficit... les Français sont toujours dans le flou en matière d'économie, à dix jours des européennes (sondage)Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Automobile : les SUV sont-ils en train de perdre du terrain ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Croissance : Bercy peut-il tenir son objectif de 1% en 2024 ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:24
Virgil, Hestia, Neoproprio... les startups de l'immobilier à la rescousse des primo-accédants privés de créditsPublié le 01/06/2024 à 10:43:17
Notation de la France par S&P : six articles pour comprendre tous les enjeuxPublié le 01/06/2024 à 10:43:08
La France finance Moscou en important de plus en plus d’engrais produits avec du gaz russePublié le 31/05/2024 à 10:43:48
France : la création des emplois dans le privé continue de croître