La CGT estime que le droit du travail doit s'adapter au réchauffement climatique
D'après le syndicat, le Code du travail devrait dorénavant intégrer des adaptations aux pics de chaleur, notamment l'introduction d'un seuil de température au-dessus duquel toute activité est impossible.
Publié le 01-08-2023 par Valérie Macquet
Chaleur et travail...
Bien que les habitants de certaines régions de France aient, en ce début aout, le sentiment que l'automne est déjà arrivé, la réalité à l'échelle planétaire reste préoccupante... Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies, et l'observatoire européen Copernicus ; juillet 2023 est « très certainement le mois le plus chaud jamais mesuré ». Ces deux institutions de référence qualifient l'épisode de « sans précédent » sur des milliers d'années et estiment que ce n'est qu'un « avant-goût » de l'avenir climatique de la planète. Or, ces changements climatiques ont inévitablement des conséquences sur les conditions de travail des individus. Dès 2018 l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) prévenait dans un rapport : « La multiplication des hausses de température et épisodes de canicule vont accentuer la pénibilité et les risques professionnels : malaises, déshydratation, coups de chaleur, insolation...".
Que dit le Code du Travail ?
Le Code du travail ne prévoit pas de température au-dessus de laquelle un salarié peut quitter son poste. Or, alors que L'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) estime qu' « au-delà de 28 °C, pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés. », le ministère du Travail a appelé les entreprises de prendre, si nécessaire, des mesures exceptionnelles. La CGT quant à elle, va plus loin : elle réclame l'introduction, dans le Code du travail, d'un seuil de température au-dessus duquel toute activité est impossible.
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